En théorie oui, mais en réalité jamais. Je suis catégorique. C'est ma lecture de la réalité. Il y a assurément beaucoup de personnes qui sont de mon avis. Ce problème est enraciné dans l'être même de l'homme. L'homme n'est pas raciste par essence, mais par nécessité, voire par fatalité. La race informe de tout, projette tout et pré-conçoit tout pour tout individu. A tous les niveaux, la race est tacitement ou explicitement évoquée. Tant que les hommes de différents groupes ethniques seront appelés à vivre ensemble, la différence raciale sera toujours exhibée par tous les moyens. Quel défaitisme me dira-t-on?
L'autre, c'est le problème. Certaines discriminations pourraient à la rigueur être maîtrisées par des lois efficaces mais le racisme colle trop à la peau et à l'esprit pour qu'il soit totalement éradiqué. C'est une mentalité acquise dès la naissance, nourrie par l'histoire de l'humanité, la presse et les moyens de communication. Un enfant est forcé par ses parents à éviter les personnes d'autres races, à se méfier d'elles, car elles sont souvent présentées comme mauvaises, méchantes, primitives, sans civilisation ni culture. Des stéréotypes de tout genre séparent les personnes.
Le racisme naît d'un complexe, d'un besoin instinctif de se valoriser contre l'essence de l'autre. Le but est de défendre son territoire et son être contre les assauts éventuels de l'extérieur. Auto-conservation et prévention contre l'attaque ou l'invasion de l'autre! On se réserve des privilèges qu'on croit réservés à soi; on installe des frontières de division pour soi-disant conserver sa pureté ethnique; on érige des barrières pour que chacun reste chez soi; par une extrapolation exagérée, on cultive le mensonge pour vilipender l'autre. L'autre est à annihiler par tous les moyens bons ou mauvais, il mérite d'êre annéanti, avili, humilié, enchaîné, reduit à l'état d'esclave et de sous-homme, etc.
Voyagez par train ou en voiture entre plusieurs pays d'Europe, vous serez surpris que vous soyez le seul à qui on demande de présenter les pièces aux frontières par des douaniers qui ne regardent que la peau des voyageurs. Cela, je l'ai vécu plusieurs fois. Dites-moi que ce n'est pas du racisme. Des fois, des Européens de seconde zone - j'entends de l'Est - sont sommés de présenter leurs passeports. Arabes et Asiatiques subissent le même sort. Dites-moi qu'il n'y a pas de discrimination raciale? Le dire comme ça paraît maladroit, mais c'est la réalité. Nationalités, ethnies, races, sexes, religions, langues, autant d'éléments pour canaliser l'inamovible principe racial qui divise le monde.
Ceci fait dire à certains que les droits de l'homme ne s'appliquent qu'à leurs concepteurs occidentaux. Ils deviennent problématiques lorsqu'il s'agit des Noirs, des Arabes, des Chinois simplement à cause de la couleur de la peau. La Cour Pénale Internationale n'interpelle que des gens du Tiers-Monde. Parmi les prévenus ou prisonniers, il n'y a aucun citoyen américain ni européen d'Europe Occidentale. Justice pour tous, oui mais pour qui? La race est très déterminante dans la vie de ce monde. Le racisme apparaît dès que les balises de la raison surestiment les préjugés liés à la peau comme des vecteurs d'actions, de décisions, de jugements, de choix, d'engagements. Il y a aujourd'hui un président américain noir ou africain-américain (noir par son père et blanc par sa mère), à quand un pape noir? On n'évoque jamais la partie génétique blanche du métis Obama. Et ce discours préjudiciel, disais-je, peut atteindre un degré de violence inattendu, mener à un racisme criminel.
Tout est dans le coeur de l'homme, la différence opère la suite. Que ce soit au niveau individuel, familial, tribal, ethnique, local, national et international, la différence dérange et donne lieu à des attitudes incontrôlées ou à des gestes d'auto-défense insoupçonnés. De ce point de vue, le racisme est à placer dans le contexte des différences qui régissent les classifications humaines tant au niveau religieux, racial, sexuel, géopolitique ou idéologique. Je le confirme: le racisme ne prendra jamais fin tant que l'homme vivra. A vos Bibles, Evangélistes!
Voyagez par train ou en voiture entre plusieurs pays d'Europe, vous serez surpris que vous soyez le seul à qui on demande de présenter les pièces aux frontières par des douaniers qui ne regardent que la peau des voyageurs. Cela, je l'ai vécu plusieurs fois. Dites-moi que ce n'est pas du racisme. Des fois, des Européens de seconde zone - j'entends de l'Est - sont sommés de présenter leurs passeports. Arabes et Asiatiques subissent le même sort. Dites-moi qu'il n'y a pas de discrimination raciale? Le dire comme ça paraît maladroit, mais c'est la réalité. Nationalités, ethnies, races, sexes, religions, langues, autant d'éléments pour canaliser l'inamovible principe racial qui divise le monde.
Ceci fait dire à certains que les droits de l'homme ne s'appliquent qu'à leurs concepteurs occidentaux. Ils deviennent problématiques lorsqu'il s'agit des Noirs, des Arabes, des Chinois simplement à cause de la couleur de la peau. La Cour Pénale Internationale n'interpelle que des gens du Tiers-Monde. Parmi les prévenus ou prisonniers, il n'y a aucun citoyen américain ni européen d'Europe Occidentale. Justice pour tous, oui mais pour qui? La race est très déterminante dans la vie de ce monde. Le racisme apparaît dès que les balises de la raison surestiment les préjugés liés à la peau comme des vecteurs d'actions, de décisions, de jugements, de choix, d'engagements. Il y a aujourd'hui un président américain noir ou africain-américain (noir par son père et blanc par sa mère), à quand un pape noir? On n'évoque jamais la partie génétique blanche du métis Obama. Et ce discours préjudiciel, disais-je, peut atteindre un degré de violence inattendu, mener à un racisme criminel.
Tout est dans le coeur de l'homme, la différence opère la suite. Que ce soit au niveau individuel, familial, tribal, ethnique, local, national et international, la différence dérange et donne lieu à des attitudes incontrôlées ou à des gestes d'auto-défense insoupçonnés. De ce point de vue, le racisme est à placer dans le contexte des différences qui régissent les classifications humaines tant au niveau religieux, racial, sexuel, géopolitique ou idéologique. Je le confirme: le racisme ne prendra jamais fin tant que l'homme vivra. A vos Bibles, Evangélistes!
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