29 juin 2013

La conférence sur les lettres et les arts (Perugia 2013)

27 - 30 juin 2013. Bridges Across Culture c'est le titre de la conférence organisée à Perugia par The Umbra Institute et Washington and Jefferson College. Près de cent présentations au programme, réparties en différentes sessions se déroulant parallèlement dans cinq salles. L'avantage essentiel est de rassembler un nombre important de chercheurs de différents domaines d'expertise en un lieu. L'inconvénient est à un niveau organisationnel. J'estime pour ma part que la multitude de sessions empêche une participation équilibrée aux différentes activités organisées. Trop d'offres en un temps record. C'est ce que je reproche aux conférences faites à l'américaine. 
A Hawaii, j'ai vu des collègues chercher des auditeurs à travers les couloirs de l'hôtel. Du marketing sans plus ni moins comme pour un produit commercial. Oui, malheureusement, la société mondialiste a tout mondialisé. Et je trouve cela dommage.
Parmi les sessions auxquelles j'ai pu participer jusque là, j'en ai suivi une d'intéressante, sans mépriser les autres. Emmanuelle Filograma a présenté: "We are All Secret Sharers: Machiavelli and Wikleaks: Secrets and Lies in the Rough World of Politics, 500 Years after the Principe". J'ai beaucoup aimé car j'y ai retrouvé des idées que je partage à propos de la politique et des politiciens. Souvenez-vous que je finis beaucoup de mes articles politiques avec "mani pulite".
L'autre exposé était fait par Nicoletta Marini-Maio: "A Specter is Haunting Italy: Representations of the Aldo Moro Case in Film and Theater". J'ai vécu cet exposé comme une remontée vers mon propre passé. En effet, je suis arrivé en Italie une année après l'enlèvement et l'assassinat d'Aldo Moro. Durant cette triste ère des Brigades Rouges, j'ai eu à vivre dans une Italie effectivement hantée par le spectre du crime.
Bien entendu, j'ai eu l'occasion de discuter avec ces deux collègues à l'apéro qui a été offert dans la soirée. C'est aussi cela participer à une conférence: l'essentiel se vit dans les couloirs, les cafés ou durant les pauses. Mais c'est pas encore fini.

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