11 janv. 2014

A propos de la surprenante nouvelle

"Claver, décidément tu en veux aux curés de Kenge. Pourquoi te plais-tu à exposer leurs conflits sur le net alors qu'il s'agit d'individus avec noms et identités précis? C'est malsain, surtout qu'une affaire pareille pourrait bien faire l'objet d'un cas de tribunal. Atteinte à l'intégrité physique d'un individu. Tu ne leur rends pas un bon service. En plus, tes commentaires sont à la limite du sarcasme et du pamphlet. Mon cher ami, tu en es parti depuis belles lurettes, ne t'y accroche plus."
 
Ma réponse:
 
1. Ce texte, je ne l'ai pas inventé. Il se trouve sur Facebook, sur ma page à moi. Il y a des individus qui l'ont lu entretemps. Ce n'est pas moi qui expose les conflits de Kenge, ils sont là. Par contre, j'ai pris le loisir d'y ajouter ma pointe. Lorsque j'écris que l'abbé Singa est suspendu "ad aeternitatem", je reflète la réalité de sa situation. Là se trouve justement le point du conflit. Ce prêtre suspendu exerce la charge de directeur général de l'ISTM Kenge, institution sous tutelle de l'état congolais qui l'y a nommé légalement (pas canoniquement); et apparemment, avec un certain succès dans le contexte difficile de notre pays.
2. On sait, d'autre part, que les cordons sont tendus entre ce prêtre et sa hiérarchie. J'ai lu sur le net une lettre où un avocat le traite de "prêtre en rupture de communion avec son diocèse". (Je le reprends de mémoire). On sait que, pour avoir été contesté par le premier nommé, le Vicaire Général n'entretient pas de bons rapports personnels avec son aîné dans le sacerdoce. De là à ce qu'il engage un "commando" pour terroriser son aîné, me surprend et me laisse sans paroles. Qu'y gagnerait-il? Qu'en est-il du pardon fraternel dont les deux hommes de Dieu sont des annonciateurs privilégiés. Plusieurs questions peuvent se poser à ce niveau. Je préfère les garder pour moi.
3. Je répète que mon intellect m'interdit d'accepter cette déclaration de l'abbé Singa comme vraie. C'est pourquoi, je laisse à chacun la liberté d'en juger selon ses convictions. Mais c'est surprenant. Qui est l'informateur? Quelle est la source de cette information? Cela peut se verser dans le rang de l'intoxication médiatique car la colportation, la calomnie, la médisance, l'accusation gratuite, la volonté de nuire, sont de puissants vecteurs de division et de haine. Quelles sont les motivations derrière ces accusations? Etc.
4. L'abbé Singa se sent sûrement en insécurité dans un pays où n'importe qui peut être agent de l'ordre le jour et terroriste ou terminator la nuit. Je le comprends. Que de recourir à de tels malfrats pour régler une situation entre prêtres catholiques relève simplement d'un manque de charité évangélique et pastorale, voire de la paganité la plus exécrable. Si le pouvoir laïc et républicain possède des structures judiciaires pour punir de tels crimes, a fortiori les agents de l'église, institution par excellence de réconciliation, peuvent mieux agir que comme cela. J'ose espérer que cette accusation se révèle fausse, basée sur une information erronée et sur la mauvaise intention des "intoxicateurs".
5. Quant à mes commentaires, comme j'aime à le répéter, ils n'engagent que moi. J'aime bien me contredire suivant les cas; mais j'ai des convictions inébranlables. Que les deux serviteurs de l'Eglise se mettent ensemble et parlent de ce qu'au fond de moi j'estime être un malendu regretable commandité par les "forces négatives" comme on dit au Congo. Impossible? Que non! Ce serait erreur que de croiser les bras.

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