17 oct. 2015

Un weekend pas comme les autres

16 octobre 2015. Une première fois à tout. Il le faut et il le fallait bien. Hier, nous étions invités à la réception de gala organisée annuellement en l'honneur des "doctorants honoris causa" par le recteur de l'université de Cave Hill. Les deux fois précédentes, j'y suis allé seul, Clavère préférant rester avec les enfants. Cette fois, après insistance, une solution a été trouvée et nous avons pu participer à cet événement. En fait, j'y ai été parce que chef de département. Par contre, j'y retrouve des personnes dont la présence se justifie difficilement. C'est peut-être mon problème car je sais que je n'y serai plus invité après mon mandat qui arrive à terme. Il faut savoir quitter son poste, c'est la vie. 
Hier, nous y sommes allés. Arrivés parmi les premiers, nous étions parmi les premiers à entrer dans la salle Derek Walcott, l'amphithéâtre de l'EBCCI transformé en une niche féérique et dorée. La soirée, bien organisée, a débuté par l'accueil des futurs docteurs h.r. et des autorités universitaires: chancellier, vice-chancelier, président du conseil, recteurs, régistraires qui étaient à la table d'honneur. Parmi les invités il y avait des ministres du gouvernement barbadien, des sénateurs, députés et des membres du corps diplomatique. Tout le monde, sauf moi, tiré à quatre épingles. Cravates-papillons ont côtoyé de jolies robes de soirée dans une hilarité exceptionelle. Une soirée élégante comme on dit dans l'argot mondain.
Les discours de circonstance ont pris plus d'une heure. Normal pour ce genre de dîner. Il y avait un duo musical qui a agrémenté la soirée. Bref, l'ambiance était de fête, de rencontre ou de retrouvailles. La nourriture était exquise, le vin a coulé à flot, des petits plats délicieux ont apporté leur part du bonheur. Ne me demandez pas combien tout cela a coûté. On s'est bien amusés jusqu'à la fin. Il était 23 heures passées lorsque nous avons repris la route pour la maison. J'ai ensuite reconduit un peu plus tard notre baby-sitter ainsi que sa fille. 
Ce matin du 17 octobre, je me suis réveillé de bonne heure afin de participer à la cérémonie de promotion et célébrer avec nos étudiants gradués ou diplômés. De ce côté de l'Atlantique, la remise des diplômes est une fête avec beaucoup de tralala, retransmise live à la télévision locale. Une panne m'attend alors que je voudrais démarrer à 9 heures. Clavère qui doit conduire sa fille au ballet vers 11 heures, décide de me dépanner, mais c'est sans compter avec un embouteillage géant qui a paralysé l'autoroute menant au gymnasium Garfield Sobers où est prévue la cérémonie. D'habitude ce tronçon me prend au plus 25 minutes. Des agents de la circulation sont postés à chaque rond-point; des détours dévient le trajet; de longues queues d'attente etc... A tel point qu'à 10 heures, heure prévue pour le début de cérémonie, nous nous retrouvons encore bloqués dans le trafic. Inutile de continuer: on retourne à la maison dès le rond-point suivant, à mon très grand regret.


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