"Panama Papers." Depuis le début de cette semaine, le monde est scandalisé par la duplicité des hommes et femmes qui, sous le couvert de la politique et des affaires, s'arrangent pour dissimuler d'énormes fortunes prises sur les fonds publics dans des paradis fiscaux. Toutes les catégories de personnes s'y retrouvent. Pour se défendre contre ces révélations, ces personnes extrêmement puissantes questionnent la véracité de ces papiers rendus publics par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICJI) via la Süddeustsche Zeitung. Parmi ces milliardaires sans scrupule se retrouvent des individus issus des pays parmi les plus pauvres de la planète et où les gens vivent avec moins d'un dollar par jour. Dieu seul sait comment ils ont accumulé ces sommes collossales et comment ils ont réussi à les déplacer. On dirait que les caisses vides de l'Etat sont déplacées et remplies dans ces offshores afin d'affamer les populations, paralyser les activités économiques du pays, soustraire ces sommes du contrôle de l'état. On dirait que ces sociétés-écrans ont pour but de torpiller le fonctionnement normal des institutions. Que Platini ou Messi s'y retrouvent ne m'étonne pas outre-mesure; eux comme d'autres vedettes ou oligarques disposent d'énormes ressources d'enrichisssement. Je suis particulièrement intéressé par la suite que les gouvernements africains réserveront à ces dossiers. Le président français a déjà pris position en ouvrant des enquêtes en ce qui concerne les avoirs des Français repris sur la liste. En Islande, le PM est déjà secoué par une vague de protestations qui exigent sa démission. Les Russes y voient un complot contre M. Poutine et son entourage. Chaque pays y réagit à sa façon. En Afrique, au Congo, en Afrique du Sud, en Egypte, en RDC, au Nigeria, en Tunisie, aucune réaction officielle jusque là. Peut-être qu'il n'y en aura même jamais. Toujours est-il que les réseaux sociaux en parlent dans tous les sens. L'impunité sera-t-elle encore consacrée cette fois? La réponse à ce genre d'événement détermine souvent le genre de politique, le système de corruption et le niveau de démocratie qui se pratiquent dans le pays. C'est ce que nous allons observer dans les jours qui viennent.
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