22 septembre 1986-22 septembre 2016: cela fait trente ans jour pour jour que l'abbé Jean-Pierre Gavuka est décédé à Kinshasa. Il aurait eu soixante ans s'il avait vécu jusqu'à ce jour. Paix éternelle à son âme. Mieux vaut tard que jamais, dit-on. Je n'ai pas eu le temps matériel de me concentrer pour honorer sur ce blog cet ami, frère, collègue, confrère, dont j'ai partagé les dernières années de la vie. Lorsqu'il est mort, il travaillait avec moi à l'évêché de Kenge, s'occupant spécialement des archives. Il était vicaire à Notre-Dame lorsque l'évêché s'est installé dans ses locaux actuels en octobre 84. L'année suivante les conditions de sa santé ont empiré. Monseigneur M'Sanda d'heureuse mémoire a alors décidé de l'affecter à l'évêché pour mieux le suivre et l'assister en cas de besoin.
JiPi, que des souvenirs depuis Kalonda, Mayidi, Rome, Raeren et Kenge! Que de complicité et d'amitié! Ho visto tutte le tue sofferenze a Roma e a Kenge. Comme beaucoup de compagnons, j'ai été témoin de tes souffrances depuis Rome où je t'avais une fois accompagné à un laboratoire américain pour des examens très sophistiqués. A la messe du jubilé épiscopal de Mr. le Cardinal Bernardin Gantin, tu avais piqué ta première crise connue. Mais Dieu merci, ta vie n'était pas que souffrance. On a aussi partagé des moments de joie. Je me souviens encore de ton rire éclatant un après-midi de 86 où tu as demandé à Papa Petelo de s'exprimer en français. Je me souviens de tes élégants coups de tête au foot sur le terrain de Zunzi. Je me souviens de la chanson que les Messagers avaient composée à Mayidi en ton honneur. Je revois Noël Matonga, Baudouin Ikungu (+), Cléophas Esas Tom-Tom Eklos (+) à l'attaque-chant, les guitaristes Robert Mangala, Gérard Nzuzi Kapela et Liévin M'Banga, et le maracasseur Alexis Olenga exécuter "Kovanda na balabala nalembi, yela ngai na esika nabotami dit eee, nakolakisa yo nani nazali en toute forme, etc...." Ou encore le refrain: " Identité ooo JiPi Papa..... O JiPi eee JiPi Papa" Tu as eu aussi tes heures de gloire, de satisfaction, de crainte, de doute. Tes amis ne t'oublieront jamais.
Il y a quatre années, je suis retourné à Kalonda revoir ta tombe. D'autres tombes s'étaient ajoutées à la sienne, notamment celles des abbés Flavien Busina et Pierre Mikunzi. Avant cela à Katende, j'avais vu à Katende celles de ton alter ego Bénjamin Fala et Faustin Mampuya. Paix à leurs âmes!
Ngemba na moyo na nge, nduku na mono!
JiPi, que des souvenirs depuis Kalonda, Mayidi, Rome, Raeren et Kenge! Que de complicité et d'amitié! Ho visto tutte le tue sofferenze a Roma e a Kenge. Comme beaucoup de compagnons, j'ai été témoin de tes souffrances depuis Rome où je t'avais une fois accompagné à un laboratoire américain pour des examens très sophistiqués. A la messe du jubilé épiscopal de Mr. le Cardinal Bernardin Gantin, tu avais piqué ta première crise connue. Mais Dieu merci, ta vie n'était pas que souffrance. On a aussi partagé des moments de joie. Je me souviens encore de ton rire éclatant un après-midi de 86 où tu as demandé à Papa Petelo de s'exprimer en français. Je me souviens de tes élégants coups de tête au foot sur le terrain de Zunzi. Je me souviens de la chanson que les Messagers avaient composée à Mayidi en ton honneur. Je revois Noël Matonga, Baudouin Ikungu (+), Cléophas Esas Tom-Tom Eklos (+) à l'attaque-chant, les guitaristes Robert Mangala, Gérard Nzuzi Kapela et Liévin M'Banga, et le maracasseur Alexis Olenga exécuter "Kovanda na balabala nalembi, yela ngai na esika nabotami dit eee, nakolakisa yo nani nazali en toute forme, etc...." Ou encore le refrain: " Identité ooo JiPi Papa..... O JiPi eee JiPi Papa" Tu as eu aussi tes heures de gloire, de satisfaction, de crainte, de doute. Tes amis ne t'oublieront jamais.
Il y a quatre années, je suis retourné à Kalonda revoir ta tombe. D'autres tombes s'étaient ajoutées à la sienne, notamment celles des abbés Flavien Busina et Pierre Mikunzi. Avant cela à Katende, j'avais vu à Katende celles de ton alter ego Bénjamin Fala et Faustin Mampuya. Paix à leurs âmes!
Ngemba na moyo na nge, nduku na mono!
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