28 septembre 2016. Depuis samedi a été annoncée une tempête tropicale qui devait frapper la Barbade ce mercredi. Hier, j'ai profité de mon passage à l'université pour mettre de l'ordre dans mon nouveau bureau. Un bureau où je suffoque, parce que le conditionnement d'air ne fonctionne pas. La promesse de le réparer n'est pas encore tenue. J'ai quitté l'université après 16 h en dépit de mon intention de partir plus tôt car le campus se vidait déjà. Le bureau du département a fermé à 15 h je présume, car j'ai dû garder un document que je voulais soumettre à la secrétaire administrative. Sortir du campus était déjà difficile, tout le monde partait en même temps. J'ai réussi à faire mon plein sans problème, simplement parce que mon véhicule "left hand drive" était plus facile à a ranger à la station d'essence. A Massy Supermarket, je n'ai rien pu acheter à cause des queues trop longues. Je suis un homme très impatient. Dieu merci, Clavère avait effectué les achats les plus urgents et essentiels. L'embouteillage monstrueux et le mauvais temps m'ont forcé à aller la rejoindre à Husbands Heights où elle se trouvait avec les enfants. Nous sommes donc arrivés à la maison autour de 18 heures, hier 27.9.2016; on n'en est pas sortis depuis.
Les îles sont en général très bien organisées dans la gestion de ces genres de catastrophes naturelles. Les informations sont diffusées par tous les médias, radio, télévision, presse, etc. Et le bouche à oreille fonctionne aussi bien. Les supermarchés offrent tous les approvisionnements nécessaires pour parer à ces événements. Devant l'imprévu et l'incertitude d'avoir l'eau et l'électricité, il est par exemple conseillé de stocker de l`eau, d'acquérir des conserves, pains, fruits, spécialement, des denrées conservables à longue durée et des outils comme des torches, rechauds à gaz ou à pétrole, lampes-tempêtes. Et à l'intérieur des maisons, veiller à faire descendre des armoires tout ce qui peut blesser ou causer des dégâts corporels, à ranger dans des plastics des documents importants etc. Surtout rester calme, écouter la radio, suivre les nouvelles, et les instructions en cas de besoin, car il y a aussi des abris au cas où la catastrophe deviendrait extrême.
La nuit d`hier, il y a eu quelques vagues de pluies intermittentes, mais très répétitives. Sans dégâts. Aujourd'hui matin l'occasion était bonne pour passer le temps à la maison avec les enfants, chose rare en semaine. Une collègue amie, Hélène, nous a appelés pour s'enquérir de la situation. Elle nous a informés des dernières instructions. Je suis sorti deux fois de la maison, la deuxième fois pour arracher de l'avocatier le dernier fruit qui est resté, plutôt que de laisser disparaître. Il a plu abondamment. Je me suis même permis de faire une sieste après le déjeuner, quand le courant est parti. Même les jumeaux, d'ordinaire réticents à la sieste, ont succombé à cette irrésistible détente. Le courant est revenu trois heures plus tard; on a vite rechargé les appareils électriques et électroniques; repassé les habits; préparé la nourriture pour les jours à venir. J'en ai bien entendu profité pour écrire deux articles sur ce blog. La télévision CBC annonce de nombreux arbres déracinés à St Lucy, et des blocages de routes à St Peter. Dans l'ensemble, la situation est sous contrôle. Mais ce n'est pas fini, pas encore fini.
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