4 sept. 2016

Suggestion de solution au Gabon

Ce matin, j'ai commenté ce qui se passe présentement au Gabon avec Clavère:
- Sais-tu qu'ils sont en train de se tuer au Gabon depuis la proclamation des résultats des élections présidentielles.
- C'est vraiment malheureux. Pourquoi ne trouvent-ils pas une solution moins violente?
- Ces gens ont des attaches familiales mais comme tu sais, le pouvoir divise même les familles. Jean Ping est le mari de Pascaline Bongo, donc beau-frère d'Ali. Il appartient au sérail Bongo et a été longtemps ministre de feu Omar Bongo.
- La solution serait alors familiale, donc plus simple à trouver. Un compromis du genre: l'un devient premier ministre maintenant, l'autre président, quitte à changer de rôle aux prochaines échéances  présidentielles.
- Ce n'est pas tout. La présidente de la Cour Constitutionnelle est la propre belle-mère d'Ali Bongo. C'est la raison pour laquelle Jean Ping limite son recours au Haut Ougouee. Allez-y voir.
- Attends voir. Tous les postes clés sont entre leurs mains. Ils n'ont qu'à s'entendre en famille. Cela évitera que le sang des innocents coule inutilement. De ceux qui meurent à la suite de ces émeutes, je ne crois pas qu'il y en a un du clan Bongo alors que tous les pions majeurs y appartiennent d'une façon ou d'une autre.

Une autre piste de solution proposée par l'opposition et rejetée par le pouvoir est de recompter les votes, bureau par bureau. Ceci offre l'avantage d'une transparence quoique l'eau soit déjà si trouble. Logiquement, c'est la seule piste qui peut prouver la vérité des urnes, si le comptage a été fait objectivement. Le pouvoir refuse cette piste au nom de la loi ou de la constitution qui ne prévoit pas ça. Si le recomptage des bulletins fait problème, comment peut-on alors convaincre les Gabonais et la communauté internationale de la crédibilité de ces élections? Bref, rendons la démocratie aux Occidentaux, à ceux qui l'ont créée car nous ne savons pas la pratiquer. 
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