La tempête est passée, apparemment. Mais les autorités de l'île ont décrété que, pour des raisons de sécurité, les écoles demeurent fermées. Autrement dit, un jour de plus à la maison dans un pays où la vie tourne autour de l'éducation. Saviez-vous que plus de 90% de la population barbadienne sait lire et écrire? On entend par ci par là des bruits de voitures, on voit des gens passer sur la rue alors que hier c'était une île morte. Ile morte, comme ville morte. A la différence que "ville morte" est une expression politique dans nos pays.
Je sais ce que je vais faire. Penser à l'avenir, travailler à quelques dossiers personnels qui traînent. Entretemps, j'apprends de Kenge que le nouveau comité de l'Université du Kwango est en train d'être installé. Félicitations lointaines au recteur Akenda et à M. Silvère Kuyungana, les deux personnalités que je connais dans ce comité.
J'ai suivi comme par hasard une émission de M. Eliezer Ntambwe. Un donneur de leçons original, avec des raisonnements surprenants, mais intéressants. J'aime bien son sens du métier et du patriotisme dont j'ai reçu de lui une définition pratique. Commentant sur les opposants comme Fayulu ou Tshisekedi, il exige qu'on les respecte parce que ces personnalités auraient pu opter pour le pouvoir et bouffer leur argent sans se soucier de quoi que ce soit. Si elles risquent leur vie par l'opposition au lieu de céder à la facilité des biens et gains, c'est qu'elles croient en quelque chose, en des valeurs ou causes pour lesquelles elles luttent. Admirable car je n'y avais jamais pensé.
Il est à peine 8 heures. La journée commence... à la maison.
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