Je me lève de très bonne heure, prends le petit déjeuner. Là je rencontre des collègues de Cave Hill et de St Augustin. Certains me sont connus, d'autres pas du tout.
Suzanne est aussi là. Ancienne étudiante à Cave Hill, elle est à présent directrice d'une unité de l'Université dans les territoires de la Caraïbe. Pour la petite histoire, son deuxième fils est né un jour après Madeleine et Claver Jr. On s'était retrouvé dans le même compartiment. Mais elle est venue ici pour une autre réunion.
Peu avant 9 heures, je traverse la route qui relie le campus au siège central de l'Université où je retrouve tout le monde. Je mets des noms à des visages connus de visu et des visages à des noms connus sur papier. Deux ou trois pro vices-chancelliers dont le recteur de St Augustine sont présents. Les administratifs de Quality Assurance et de Graduate Studies ont aussi leurs places. Je m'assoeis à côté de Dr Pamela Dottin d'Open Campus, mais on ne s'est jamais rencontré à Cave Hill alors qu'elle y a obtenu son PhD. Dans la foulée, je retrouve ma collège et amie Liz Walcott, la fille du Prix Nobel de littérature. L'ambiance est cordiale, la réunion s'annonce longue, studieuse.
Réunion interminable, mais fructueuse, puisque des décisions engageant l'avenir et le prestige de l'université sont prises. Car la qualité des diplômes post-gradués reflète la qualité de l'université. C'est d'ailleurs pourquoi on mentionne le lieu de leur obtention dans les CV et présentations. L'université est comme une griffe, une carte d'identité. Dans le ranking, on nous apprend que l'UWI est classée dans les 900 meilleures au monde. La position pourrait être améliorée si nous arrangeons nos murs publicitaires, car notre profil ne correspond pas à ce que nous faisons. Des questions comme la supervision des thèse, la classification des recherches et publications, le plagiat, l'échange intercampus sont discutées dans le cadre du Triple A du Plan Stratégique 2017-2022. Etc. PVC Webber est un excellent modérateur de réunion. Il est 17h45 lorsque la réunion prend fin.
Au revoir. Retour à Mona Lodge où m'attend Barth Iyemomay. Il m'apprend que le P Mayesi ne peut pas nous rejoindre. Comme on est fatigués tous les deux, on se contente d'un modeste souper au centre social des étudiants. A l'hôtel, le chaos commence dès 19 heures.
C'est le Carnaval des Etudiant(e)s au Old Still House Ruins and Lawns, et Gold Room. Des centaines, ou milliers d'étudiant(e)s en provoquants costumes de carnival occupent le lieu créant ainsi une vibrante ambiance de fête et de liesse populaires. La musique est très forte. Nous étioms prévenus. On nous l'avait annoncé dès le matin. Des bruits à faire trembler les fenêtres. Des animations interminables à vous couper le souffle. "Des danses endiablées à faire trémousser même le Saint Père", je tiens l'expression d'un Monsieur très digne. Mon vénéré prof d'exégèse à Rome. Depuis ma chambre je subis ce tintamare infernal impuissant et résigné mais je ne me laisse pas faire. Je réussis toutefois à le présent article du blog qui est sous vos yeux. Il est 1 heure lorsque les bruits cessent net. Les normes ont été observées.
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