23 mai 2021

L'expérience de catastrophe

Je voudrais m'étendre sur trois sentiments qui me viennent à l'esprit face aux dangers qui nous guettent en ce moment. Après le coronavirus dont on ne sait pas trop quand il finira ou si jamais il disparaîtra, après les tremblements de terres ou les éruptions volcaniques qui se pointent d'un coin à l'autre de l'univers, place à l'émoi, à l'incertitude, mais tout en gardant une lueur d'espoir. On se dit, c'est fini. On se pose la question où le monde va. Mais on se retient toutefois de penser que c'est la fin du monde. 

1. Emoi. Les événements se ressemblent à force de changer. L'année 2020 a été marquée par la pandémie du coronavirus. L'année 2021 a vu s'ajouter d'autres catastrophes aux variantes du coronavirus, en plus de l'imposition presque unanime de la vaccination. Le monde entier est en émoi. Nul n'est à l'abri de la contamination. Ce virus réputé meurtrier a tué plusieurs centaines de milliers de personnes, surtout parmi les plus âgées. Des informations et des désinformations ont circulé simultanément, créant une psychose collective parmi les populations de tous les pays du monde. On a aussi noté que cette pandémie universalisée a compté ses victimes surtout dans des pays occidentaux notamment aux Etats-Unis, au Brésil, au Royaume Uni, aux Indes, etc. Port de masques, désinfection des mains, distantiation physque, contrôle de température, ont été imposés à tous les espaces publics intérieurs ou extérieurs. Un monde de zombies masqués a vu le jour. Toutes les masses sont mises au pas des protocoles du Covid-19.

2. Incertitude. Jusques à quand durera cette situation si rocambolesque? Personne ne le sait. Au début, nous avons entendu que cela durerait jusqu'en novembre 2020. Puis est venue une deuxième vague. D'incertitude en incertitude, la société s'est accommodée d'ajustements provisoires mais utiles pour que la vie professionnelle continue. Des entreprises ont fermé massivement: hôtels, restaurants, bistros, terrasses, musées, gyms, etc. L'économie est tombée par terre. Les sociétés aériennes ont dû revoir leurs chiffres à la baisse. Le désespoir se lit sur le visage du monde du tourisme, du luxe et des affaires. Le monde va au ralenti, dans l'attente d'un lendemain meilleur qui tarde à advenir. Des individus ont mis les clés de leurs boutiques sous la porte; d'autres se sont débarrassés des loyers trop coûteux et ont tout perdu. Ruine sans espoir de relève. Personne n'était préparé à cette tournure de l'histoire, sauf les tireurs des marionnettes qui veulent changer l'ordre mondial et qu'on soupçonne d'être à la base de la crise. Rien n'est clair. Même le vaccin proposé à tous est sujet à d'intenses débats controversés. Certains y voient une manoeuvre pour diminuer la population mondiale. Rien n'est sûr. D'autres soutiennent que c'est une arnaque financière des multinationales pharmaceutiques. L'impression qui s'en dégage porte à croire que tout est à la fois vrai et faux. De quoi amener Karl Popper à se retourner dans sa tombe. 

3. Espoir. Au-delà de ces incertitudes, il y a encore, et encore, des raisons d'espérer. Là réside le tournant, ce n'est pas encore la fin du monde quoique certains prophètes de malheurs aient trouvé des versets bibliques ou coraniques propres à justifier leurs prédictions eschatologiques. Certains y voient la lutte du Dragon contre le Fils de Dieu. D'autres la condamnation pure et simple de ce monde plein de péchés et d'ignominies. D'autres encore prétendent qu'il s'agit de purifier le monde des souillures séculaires de l'Ante-Christ, dans un monde où les valeurs traditionnelles sont devenues désuètes et caduques. Au-delà de ces pensées de catastrophe et décrépitude fatale se dresse un espoir de résilience. La vie reviendra, plus sûre et plus forte. L'espoir vaincra le désespoir. Le monde n'en est pas à sa première épreuve. Au-delà du malheur siège toujours triomphant le bonheur. A cela je crois. Dieu dans sa miséricorde incommensurable ne laissera jamais son peuple éternellement croupir dans la géhenne du feu. L'espoir est là, vivant et fort. 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire