21 août 2021

Courage Kha Hélène

Hier vers 2 heures du matin, j'ai reçu un message annonçant que Kha Hélène est hospitalisée à la clinique de Kenge, qu'on lui a administré l'extrême-onction, et que j'informe les gens de Londres. Bouleversé par la nouvelle, j'ai tenté d'appeler Anessy sans succès, mais j'ai passé le message à Gisèle Mvundji à Londres, à Tante Marie Mayengo à Mons et à René Mbangu à Dakar. J'ai remarqué que les gens de Kin n'étaient pas encore informés. Tante Marie, très émue, s'est mise à pleurer: "Mama na beto me bikalaka kaka yandi. Sambu na nki mpasi ya mpila yai?" Et dire que quelques heures auparavant vers 21 heures, j'ai raconté à Mama Mapasa que j'éprouvais à Kenge un immense plaisir à retrouver Kha Hélène, que je la visitais tous les deux-trois jours lors de mes séjours. Appelez cela coïncidence gratuite! C'est moi ça, Kilavedi comme elle m'appelle affectueusement. Nous avons souvent de longues conversations, nous rions beaucoup ensemble. Dernièrement, j'ai découvert qu'on l'appelle "Kulu", un sobriquet né du fait que ses petits-enfants l'appelaient "Koko": "Koku koku benu bosu, abwe mana Kulu?". Il paraît que ce surnom inconnu de moi existe depuis des années. Voilà pour la petite histoire. Je me suis recouché, et j'ai attendu le matin pour relancer la communication. J'ai ainsi pu parler avec Anessy, Marie Kitu et Adolphine toutes les trois au chevet de leur maman. Merci à G. d'avoir facilité la communication. Plus de peur que de mal: Nkaka est en bonnes mains; elle se remet lentement et calmement de sa crise. Gloire à Dieu! Tout le monde se mobilise pour apporter secours, réconfort et joie à Kha Hélène, la digne survivante de son mari Kisalu-Bakaba décédé en juin 69. Que le Seigneur la bénisse, la protège, lui accorde encore de longs jours parmi nous. 

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