Ce weekend a été marqué par l'enterrement à Pointe-Noire de ma cousine Christine. Paix à son âme! Une délégation composée de deux cousins est partie de Kin pour ces funérailles. Elle est soit disant partie pour nous représenter, nous la branche paternelle de la famille. Des problèmes se sont posées dès le départ.
1. Venus du village et de Kenge, les deux ont juste eu de quoi payer leur transport jusqu'à Kinshasa, attendant que les gens de Kinshasa les assistent pour la traversée. Entre-temps du côté de Pointe-Noire, on attendait leur présence pour procéder à l'enterrement. Une autre cousine s'est pointée pour la traversée. Cet empressement à participer aux funérailles n'avait en réalité rien à voir avec une quelconque solidarité ni compassion; c'était l'appat du gain. La troisième cousine, souffrante de tension quelques jours auparavant, était prête, guérie du jour au lendemain pour le voyage. C'est le matin du voyage que son médecin traiteur diagnostiquant une élévation de la tension lui ai déconseillé à regret de renoncer au déplacement. La famille de Kinshasa s'est débattue pour leur assurer les frais de transport et des démarches conjointes. Il devait rejoindre deux autres cousins basés à Brazza pour aller à PN.
2. Dès leur arrivée, notre délégation a manifesté ses marques. Elle avait son agenda caché. Le temps était propice pour inspecter les lieux, s'informer sur les biens de la défunte, ou rassembler les arguments pour la palabre post-funéraire. Soupçonnant les enfants de Christine de leur cacher des vérités, nos deux représentants se comporteront en véritables tyrans. A la question de montrer ce qu'ils ont amenté comme contribution pour les funérailles, ils ont répondu: "Ya Claver a envoyé l'argent pour les funérailles, nous n'avons rien amené." Ce qui est faux, car mon frère Nicolas a contribué à part égale.
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