Une semaine incontrôlée. Des réunions et des réunions qui n'en finissent pas. En plus des emails dont certains exigent beaucoup d'attention, sinon une étude approfondie des éléments avant de répondre. Les suspendre ou ne pas y répondre illico ouvrent le risque d'oubli, de retard. Ainsi, il arrive que certains cas à revoir sont simplement oubliés quoique programmés sur papier. Cette semaine, je l'ai senti tout particulièrement. Des problèmes viennent de tous les côtés, et la mort de ma cousine n'a pas facilité la concentration dans mes activités professionnelles et personnelles. Mine de rien, je suis très affecté par cet événement. Est-ce parce qu'elle a porté le nom de ma mère, Christine Matsasu? Est-ce ma veine de mythologue qui me meut sans que je n'y prenne garde? Le résultat est là, incontestable. Une petite crise. Je ne contrôle pas mes jours ni mon agenda. On dirait que tout se fait pour moi. Au service, c'est la solitude. Ma secrétaire est en vacances, des vacances qui se prolongent autrement elle ne récupérera jamais ses jours off. Le vide n'étant pas totalement comblé, je suis obligé de faire tout ou presque moi-même. La nature particulière de ce travail fait que personne ne peut la remplacer sans être initiée aux méandres des dossiers simples mais sensibles. Il me faut résoudre les problèmes immédiats au rythme selon lequel ils adviennent. Le personnel étant réduit en cette fin de novembre à cause de la pandémie du coronavirus, nous travaillons en équipe pour parer à cette lacune. La vie va de l'avant. Ce qui doit se faire est fait; nous sommes des professionnels après tout.
Ce 19 novembre, j'ai trois réunions de travail en plus d'un rendez-vous médical. Et oui, avec l'âge qui décline, il faut s'accrocher à quelques algues de mer pour poursuivre la vie. La santé est un trésor qu'il faut protéger inlassablement. Mieux vaut prévenir que guérir. Rhumatismes, courbatures, maux de ceci et cela, deviennent fréquents: on se souvient des jours où on bondissait comme des cabris dans les prés ou les préaux de Mutoni, Makiosi, Kenge, Kalonda... C'est loin tout ça. Rendons grâce au Seigneur pour le souffle de vie! Néanmoins cette semaine incontrôlée possède aussi son bon côté: elle m'a remis à ma méditation nocturne dans les eaux salées de la Mer de la Carïbe. Cet exutoire fonctionne parfaitement.
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