A la suite de la revocation par la Cour Suprême américaine du droit à l'avortement, a vu le jour un débat passionné, contradictoire et controversé à travers le monde. La classe politique est divisée: retour en arrière, offense à la liberté de disposer de son corps, non respect de la femme, etc. Les ultra conservateurs soutiennent le retour à l'ordre naturel et acceptent sans hésitation cette décision.
Voilà un sujet d'actualité auquel nul n'échappe car il en va du genre humain. Inutile de déterminer qui a raison ou qui a tort. On ne saurait être neutre devant cette question. Pour ma part, j'avoue que je suis contre l'avortement. Mon éducation catholique, ma formation théologique et ma philosophie de la vie ne m'autorisent pas de changer de conviction. Par contre, je respecte et comprends le libéralisme moderne. Ma conviction est personnelle et n'engage que moi. Ma différence consiste en ce que je ne l'imposerai jamais à personne. Pour moi la vie est sacrée; nul n'a le droit de la supprimer. Point barre! Un foetus est un être humain entier. Cette position n'est pas nouvelle. Je reconnais la longue lutte des femmes activistes pour infléchir ce conservatisme qu'elles jugent révolu et rétrograde. Tout cela est fondé sur la philosophie que chacun soutient.
Je suis avec attention ce qui se passe, ce qui s'écrit ou se montre sous nos yeux. Je ne me définis pas activiste ni adversaire. Je pose ma position sans condamner ceux et celles qui pensent autrement.
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