30 déc. 2011

Elections à Kenge: mon Vieux Mboso accuse mon aîné Mayobo

Je disais que la bataille serait dure et rude à Kenge. Lisez vous-même.

Tripatouillage au CLCR de Kenge : Mboso N’kodia Pwanga accuse Mayobo



Les irrégularités des résultats des élections présidentielles et législatives du 28 novembre 2011 ne cessent d’alimenter le débat politique en Rdc, avec à l’affiche des dénonciations en cascade. La dernière en date est celle de Mboso N’Kodia Pwanga. Christophe, président national de la C.R.D (Convention pour la république et la démocratie). V Candidat député national dans la circonscription électorale de Kenge, dans le district du Kwango, province de Bandundu, il est monté au créneau pour dénoncer des irrégularités jugées graves visant à remettre en cause la vérité des urnes par la falsification des résultats.
C’est au cours d’un point de presse qu’il a animé, hier mercredi 28 décembre dans sa résidence, que le président national de la C.R.D a porté à la connaissance de l’opinion la fraude électorale qui se prépare au CLCR de Kenge.
Sans aller par quatre chemins, Christophe Mboso renseigne que cette fraude électorale en gestation marquée par la falsification des résultats au niveau du Clcr avec la complicité du président et du rapporteur de celui-ci, porte la signature de Godefroid Mayobo du Palu qui était également candidat en lice dans cette circonscription.
Au regard des résultats affichés une fois le vote terminé, indique-t-il, il avait obtenu 9.400 voix des suffrages exprimés. Ce qui le plaçait en deuxième position sur les trois élus attendus de cette circonscription.
Partant de là compilation réalisée par chaque état major politique des candidats en lice, Gode- froid Mayobo n’avait obtenu que 4.824 voix. Plus le concours de ses colistiers qui avaient obtenu respectivement 949 et 850 voix, le total pour l liste du Palu donnait 6.623 voix.
Ce qui ne permettait pas à ce parti d’obtenir un siège. Mais une fois qu’il a quitté Kenge pour Kinshasa, alors que les choses étaient au niveau du Clcr, il apprendra que la donne venait de changer. Et que c’est Mayobo Godefroid du Palu qui occupait la deuxième position. Suivant la vérité des urnes avec les résultats affichés à la fin du vote, le premier était du PPPRD, deuxième lui-même du CRD, et le troisième gagnant était du RENOVAC.
Face à ce forfait en gestation avec la complicité des responsables de la Ceni/Kenge, Mboso N’Kodia Pwanga n’a pas tardé à alerter la hiérarchie nationale de la Ceni dans une correspondance qu’il lui a transmise hier mercredi 28 décembre. (...)
Au plan du fond, alors qu’ils avaient donné rendez-vous aux témoins de passer le dimanche 25 décembre (jour de Noël) pour signer les tous les PV de compilation, le président et son rapporteur ont fui dans la nuit du samedi 24 décembre. Dans leur fuite, ils ont emporté tous les plis pour les faire signer par de faux témoins après les avoir falsifiés.
Pour ce faire, Christophe Mboso demande au bureau de la Ceni d’ordonner la reprise de la compilation au Clcr de Kenge et de poursuivre en justice les agents impliqués dans la magouille, d’invalider la candidature de Godefroid Mayobo à qui la fraude profite manifestement.
Face à cette situation, il s’interroge : «Que valent les élections si la vérité des urnes n’est pas respectée, et la volonté du peuple méprisée ?».
(Source: www.7sur7.cd/index.php?...kenge...Cached )

1 commentaire:

  1. Je viens de lire ce texte après celui concernant Astrid Buka. Les échos qui me sont parvenus de Kenge mettaient Mboso en deuxième position, et Mayobo en quatrième position. Mais entre les "on dit" et les résultats effectifs des urnes, il y a un fleuve.
    Je connais Mr. Christophe Mboso depuis 1977 où nous, les jeunes de l'époque, l'avions élu au Comité Central du MPR. Godefroid Mayobo était mon aîne de deux classes à Kalonda. Tous les deux ont des qualités de leadership. La question est de savoir lequel des deux la population a effectivement voté. Politique, politique... mani pulite! Et j'ai ajouté dans mon commentaire précédant: "Tout se joue au niveau de la CENI". Comme quoi la vérité, c'est celle de la CENI.

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