Bonne semaine, mais la fin est dure. L'accès à la bibliothèque a fait que je sois absent de mon bureau. J'ai passé la plus grande partie de mon temps dans cette fabuleuse construction, à chercher les meilleurs documents pour mon travail. Une semaine calme, studieuse, mais perturbée par une menace naturelle. Les recherches avancent, lentement mais sûrement.
Un ouragan a été annoncé dans la partie nord de l'Europe. Hier, je me trouvais dans mon bureau 274 lorsqu'on a annoncé la fermeture de l'université à partir de 14h00. L'annonce était faite en néerlandais, j'ai compris l'essentiel: am zwij geslotten (? um zwei geschlossen); c'est de l'allemand. Une secrétaire est passée vérifier si j'avais eu le message. Peu après, la même annonce a été communiquée en anglais.
De là, je me suis au centre de traitement où j'avais rendez-vous pour 2.40. A mon arrivée, un fonctionnaire communiquait la fermeture du centre. J'ai quand même été reçu vers 16h. Là, j'ai trouvé la cassière la plus lente du monde: presque vingt minutes pour payer une facture. Elle faisait tout sauf l'essentiel. Comprenez-moi, je suis très dur envers les gens qui me perdent le temps. Tous mes proches savent que je n'attends jamais.
De retour chez moi, j'ai eu la mauvaise idée d'aller faire quelques provisions car le temps était imprévisible. Cela aurait été honteux que je crève de faim dans un pays réputé d'abondance (pour qui allez-y voir?). En plus, dans l'obscurité, je me suis égaré, forcé de e renseigner auprès de sympathiques Hollandais. Bref, j'ai fait mes provisions, forcé par les intempéries et les imprévisibles aléas du temps.
Au moment où j'écris, je suis encore vivant; c'est l'essentiel car il y avait la neige. J'avais voulu improviser une visite en Belgique, je l'ai annulée. C'est aussi bien de rester un peu sur place et de tourner en rond.
J'en ai profité pour répondre à une invitation manquée la veille. Dagmar Reichardt m'a reçu au Prosecco + fromage en provenance de Gruyère, de l'endroit même où j'ai passé quatre années de ma précieuse vie et où ont été rédigées les pages oyo esala ke nazala (qui ont fait que je sois). Avec Dagmar nous avons parlé trois langues: l'italien, l'allemand et l'anglais. Mais plus en italien bien entendu. En plus elle sait l'espagnol. Quelle polyglotte! Ensemble, on a esquissé des projets de collaboration. J'ai profité de cette visite pour emprunter des livres sur les études postcoloniales. A suivre!
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