28 déc. 2013

Pauvre de toi, Claver

"Cher Claver,

Des fois je me demande dans quel monde tu vis. Comment peux-tu te faire voler dans un train, toi qui prétends avoir tant voyagé à travers le monde? Là, tu me surprends. Je n'éprouve aucune compassion pour quelqu'un qui se montre si négligeant. Tu m'as dit que tu lisais lorsqu'on t'a pris le sac à computer. Peux-tu vraiment lire dans un train bondé de monde? Que cherchais-tu à prouver? Que tu es un intellectuel ou que surtout tu lis? Vanité de vanité, Claver! Avoue que tu as eu beaucoup de chance, tu aurais pu être bloqué en Europe.
J'ai en outre suivi tes contacts en Hollande comme en Belgique. Que tu oublies une collègue avec qui tu as co-publié un article m'étonne. Et pourtant tu te vantes de ta fabuleuse mémoire, que tu te souviens des détails que beaucoup ignorent après des années. A quoi t'a-t-elle servi, ta mémoire?
En Belgique, tu es carrément rentré au couvent. C'est déjà fini, cette époque là. Mif, je comprends, c'est ton pote. Les autres, tous jeunes, à part Faustin, ne sont pas de ta génération. Toujours avec des abbés, toujours chez un curé. Tu n'as pas quitté ton cocon de Kenge. Cela m'a fait éclater de rire. Charles, c'est ton petit. Henri, oui, ta fidélité aux amis est édifiante. Tu as cependant manqué de rencontrer tes condisciples Ngarené et Pivari. Au fait, ta lecture du livre de Pivari ne me semble pas objective. J'aimerais que tu y reviennes un peu, car tu sembles confondre l'auteur avec ton ancien copain de classe, monsieur le littéraire.
Je ne t'attaque pas, Claver, mais je souhaiterais que tu élèves le niveau des textes que tu nous présente. Tes lecteurs ont parfois du mal à suivre tes pensées quoique j'admire, avare de compliments, quelque fois ta plume, ton style personnel et le mot juste dans tes écrits.
Joyeuses fêtes de fin d'année. Coucou aux jumeaux et à leur mère.
 
Ton pourfendeur de lecteur
Email du 28 décembre 2013"
 
KM: Je répondrai à cet email dès que le temps me le permettra.
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire