Je n'ai pas eu le temps d'écrire mes sentiments sur cette finale que je juge dramatique, injuste quelque part pour les Colchoneros qui ont vu la coupe s'envoler de leurs mains. Fatigués, essoufflés après tant d'efforts, les joueurs de l'Atletico ont subi la deuxième période tout en contenant les assauts du Real. C'est la loi du football: un match c'est 90 minutes, et il peut basculer à n'importe quel moment. C'est ce qui s'est fait.
La tactique défensive à outrance que l'Atletico a pratiquée à la fin du match a l'avantage de garder le score intact, mais elle a le grave défaut d'offrir plusieurs occasions aux adversaires, dont une seule peut être fatale. C'est ce qui s'est fait. D'autre part, on vous dira qu'on ne peut défendre et attaquer à la fois. Certaines équipes réussissent la contre-attaque accélérée; là, ils étaient trop fatigués pour y recourir avec succès. La ligne médiane était complètement assaillie par le Real, ce qui leur a donné beaucoup d'avantages.
La prolongation était psychologiquement en faveur du Real, vu que l'Atletico avait misé sur une préservation du 1-0. La seule motivation n'aurait plus suffi à contenir les adversaires. Félicitations au Real pour son réalisme et sa persévérance. L'homme du match, contrairement à ce qui s'écrit, c'est Sergio Ramos. Son but de la 93e minute a non seulement abattu l'Atletico et relancé le match, mais aussi accordé la coupe au Réal. Bale, Marcelo et Ronaldo ont parachevé le reste. Le but décisif de Bale est intervenu grâce à la combattivité de De Maria. Un joueur qui a brillé de bout en bout par son engagement.
Au-delà du drame, félicitations méritées à l'Atletico et à son entraîneur pour ce beau parcours. N'oublions pas que cette équipe a éliminé Barcelone et Chelsea. Le football veut, malheureusement, qu'il y ait un vainqueur et un vaincu. Le Real l'a emporté. Et de quelle manière?
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