Humiliation! Débâcle! Echec mondial! Revers historique! Honte! Appelez cela comme ça vous plait. Les mots ne seront jamais assez forts pour exprimer cette réalité. Eh oui, c'est aussi cela le foot; une équipe au sommet peut aisément chuter de son trône, être éliminée par la dernière au classement. Cela s'est vu, et se verra encore.
Déplumée, l'équipe nationale espagnole a fait triste figure au cours de ce Mundial 2014. Cuisante défaite 5-1 face à la Hollande, déconvenue totale 2-0 face au Chili, que dire de plus? C'est le crépuscule d'un héroïsme sans gloire. Relisez mon article sur quelques systèmes de football. En fait, l'échec de l'Espagne, c'est l'échec d'un système de football. Le système Barcelone. Barcelona au top, l'Espagne au top. Même Guardiola a échoué en Ligue des Champions avec le Bayern. Le Real Madrid actuel n'est pas déterminant dans le destin de la Roja.
Joueurs âgés, entraîneur dépassé, reflexes perdus, jeu monotone, manque d'inspiration, absence de motivation et d'enthousiasme, voilà les clés de ces défaites. Ces joueurs ont tous fait leur temps. Ils se sont assis sur leurs lauriers au lieu de préparer sérieusement la finale. Ils n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes. Le temps de la réforme a sonné pour l'Espagne, grande nation du football.
De la gloire à l'humiliation, du piédestal à la géhenne, le scénario ne pouvait pas être plus tragique. "Viva la Spagna" qui en ce jour célèbre son nouveau roi Felipe VI. Fin de règne du père, vive le fils. Allez manger la paella.
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