Mon collègue kenyan était très embarrassé hier avant le Match Cameroun-Brésil, se demandant qui il devait supporter. Un problème qui ne se pose pas du tout pour moi. Ce matin, deux habitués de la plage de Brownes m'interpellent: "What are your favorite teams at the World Cup?". "All African teams since there is some chance to have one or two of them reach the next round"; ai-je répondu spontanément.
Ce matin, mon collègue kényan a donné son impression du match: "I was really happy with the way Brazil played yesterday. Cameroon could deserve a better result."
"Congratulations, Man, for being able to support two opposite teams at the same time. I think you clearly prefer Brazil to Cameroom."
Lors de ma marche sur la plage, j'ai beaucoup réfléchi à la question pourquoi aucune équipe africaine n'a jamais atteint les demi-finales. Nous manquons dans nos fédérations des dirigeants charismatiques et visionnaires. Ils sont là pour empocher l'argent dû aux joueurs plutôt que développer vraiment le football. Une action concertée des dirigeants sportifs africains avec comme devise "La prochaine coupe du monde sera africaine" "A nous le tour",etc. pourra décomplexer nos équipes et les mettre à la hauteur de toutes les autres équipes. Sans une ambition osée, l'Afrique n'obtiendra jamais la coupe du monde. Si on peut faire match nul avec les Allemands, battre les Bosniens ou Croates, les Latino-Américains, on n'est pas loin du but. Seulement, et c'est là notre malheur, nul n'y croit.
De voir des entraîneurs européens à la tête de nos équipes nationales me répugne, seulement parce que la parité est inconcevable: aucun entraîneur africain quel que soit son génie n'obtiendra jamais ce poste dans un pays européen. Signe de notre échec, de notre soumission mentale. Nous semblons donner raison à ceux qui croient que les Blancs sont meilleurs à ce poste que les Noirs. Il faut se désaliéner avant toute chose. Il faut qu'on donne la chance à nos propres compatriotes africains d'étaler leurs talents et leurs capacités à l'échelle de notre continent. Africaniser le foot à tous les niveaux est une condition sine qua non.
Professionaliser le foot au niveau du pays: qu'un footballeur mérite son salaire au même titre que tout autre ouvrier ou employé. Et là intervient un point important: la gestion financière des clubs doit répondre à cet objectif. Cela évitera le scandale du Cameroun à ce Mundial. Bonne chance à toutes nos équipes d'Afrique qui résistent encore aux poussées des équipes d'ailleurs.
De voir des entraîneurs européens à la tête de nos équipes nationales me répugne, seulement parce que la parité est inconcevable: aucun entraîneur africain quel que soit son génie n'obtiendra jamais ce poste dans un pays européen. Signe de notre échec, de notre soumission mentale. Nous semblons donner raison à ceux qui croient que les Blancs sont meilleurs à ce poste que les Noirs. Il faut se désaliéner avant toute chose. Il faut qu'on donne la chance à nos propres compatriotes africains d'étaler leurs talents et leurs capacités à l'échelle de notre continent. Africaniser le foot à tous les niveaux est une condition sine qua non.
Professionaliser le foot au niveau du pays: qu'un footballeur mérite son salaire au même titre que tout autre ouvrier ou employé. Et là intervient un point important: la gestion financière des clubs doit répondre à cet objectif. Cela évitera le scandale du Cameroun à ce Mundial. Bonne chance à toutes nos équipes d'Afrique qui résistent encore aux poussées des équipes d'ailleurs.
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