En RDC, c'est décidé: un dialogue a été convoqué à moins de treize mois des élections. Sans date mais avec l'objectif d'avoir des élections apaisées. Je ne suis pas politologue, mais je me pose quand même des questions. Peut-être parce que je suis ignorant des réalités du pays, peut-être parce que je vis en dehors de ce pays. Un ami prêtre dit que c'est une solution à doubles pièges. Soit on repoussera de quelques années les élections car à cette allure il ne voit pas les élections avoir lieu dans les délais constitutionnels. C'est peut-être ce que le pouvoir en place pourrait obtenir. Ou bien, il en doute, ce sera pour affiner le processus électoral, et encore une fois, en raison de crise financière, changer les modalités du scrutin. La majorité présidentielle approuve et applaudit alors que l'opposition n'y voit ques des manoeuvres astucieuses pour torpiller le processus démocratique et revenir à un pouvoir autocratique. Dans la semaine, le comité permanent des évêques catholiques a publié un document appelant à ce que le sang ne soit pas versé dans ce processus. Un ensemble de désaccords sur beaucoup de points depuis le passage de 11 à 26 provinces, la nomination des commissaires spéciaux à la tête des provinces, la mise en place de la CENI jusqu'à ce dialogue. Depuis Kabila Désir jusqu'aux mesures spéciales de grâce présidentielle annoncées. Un ensemble de flous pèse sur tous les plans: il y a des agendas si pas cachés, mais à vue. Chacun l'interprète dans son sens. Y aura-t-il élection? Y aura pas? Niente di sicuro! Politica, politica, mani pulite!
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