Voyager n'est pas toujours facile; il arrive des situations incongrues. Pour un Africain, c'est encore plus difficile quoique l'on n'ait rien à se reprocher sur le plan du casier judiciaire. Les choses se compliquent lorsqu'on ose pointer son nez dans certains coins du monde. C'est la dure réalité de la vie où certains se permettent tout et où d'autres ne bénéficient d'aucun droit. Là, dimanche, je me suis inscrit à participer à la conférence sur la théorie postcoloniale organisée par l'université des Antilles du 23 au 25 novembre. Pour y aller, il me faudra d'abord prendre le visa à l'île voisine de St Lucie où se trouve l'ambassade de France. Auparavant, on allait à Trinidad; mais depuis cette année, les choses ont changé. C'est à Castries que sont désormais traités les dossiers de visas Schengen pour la France. Seulement voilà. Pour aller à Ste Lucie, il me faudra faire escale à l'aéroport de Fort-de-France sans descendre de l'avion. Donc, je passerai donc par la Martinique pour obtenir le visa de la Martinique. Ces misères, je crois qu'elles ne sont réservées qu'à moi. .
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