23 novembre 2015. Je me suis réveillé de bonne heure, ai tenté d'appeler ma maison mais pour réaliser que je n'ai pas de connexion faute d'unités. J'actionne l'ordinateur, mais personne de l'autre côté n'est sur Skype ni Messenger. J'envoie quand même des messages pour m'assurer que mon message arrive à destination.
- "Vous êtes studieux; vous n'arrêtez pas d'écrire", m'interrompt Mylène Thérese Jeannot, chargée de relations publiques du colloque, qui passe dans l'amphy pendant la pause-café.
- "Plus paresseux que moi, vous n'en avez jamais vu. Merci quand même pour le compliment.", que je lui réponds. Elle éclate d'un rire typiquement caribéen. Revenons à nos chiens, pour éviter les moutons de l'hôtel.
Je descends au restau. Qui je vois? Lydie Moudileno qui m'apprend qu'il y a une navette prévue à 8 h. Lydie, je l'ai connue à Berlin et l'ai invitée à notre colloque Antillanité, créolité, littérature-monde de 2010. Cette franco-congolaise détient une grande réputation dans le domaine des études postcoloniales africaines et caribéennes. Comme le programme ne commence pas avant 9 heures, je prends mon temps. Le buffet est complet pour tous les goûts. J'évite le gras depuis un certain temps, mais je prends quand même du lard aux omelettes. Fabienne, enseignante à Londres, qui est partie pour la navette, me dit que ce sera prêt autour de 8h30. Ce qui m'arrange parfaitement. Que non! J'arrive tard; c'est parti. Soit. J'ai encore le temps. Une dame de l'hôtel m'embarque dans une voiture des conférenciers, qui me conduit à Schoelcher.
Je découvre dans l'amphy que la dame qui était avec moi dans la voiture s'appelle Anny Curtius. Un nom connu pour l'avoir cité dans mon livre Ecritures en situation postcoloniale. Le chauffeur c'est Michel Laronde, et le troisième homme s'appelle Adlai Murdoch. Des noms qui ne vous disent rien, mais connus des spécialistes du postcolonialisme. Que le monde est petit! Il le sera encore lorsque je revois d'autres collègues que j'avais croisés au colloque Images de soi en 2005. Après avoir été présenté à l'organisateur principal, M. Alexandre Alaric, je reconnais Rodolphe Soubiat, Patricia Donatien, Christine Raguet, Fathallah Daghmi, et d'autres. Avec Fathallah, on a une longue conversation: nous parlons de l'Afrique, et de nos réalités politiques et sociales. D'origine marocaine, il enseigne à Poitiers. Un très bel échange enrichissant et instructif pour chacun de nous.
Maintenant il est 11h19; on nous annonce que le déjeuner aure lieu dans la salle du CROUs à 12h30.
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