29 janvier 2016. Ce matin, j'ai eu une conversation avec une dame qui dit ne pas croire en Dieu mais plutôt en un Créateur et maître de l'univers. Elle refuse Dieu du fait que l'évangélisation est liée à la colonisation des peuples et à la destruction systématique de leur substance culturelle et religieuse originale par la force du plus fort. Je lui ai répondu que je ne discutais pas ces genres de choses simplement parce qu'il est impossible de trouver un terrain d'entente avec une doctrine révisionniste et raciale dont les contours sont difficiles à cerner rationnellement. Tout en respectant son opinion je n'ai pas cherché à la convertir à ma vision du monde. Elle est presque tombée des nues lorsque je lui ai appris mon parcours de vie, ainsi que ma formation philosophique et théologique. A sa demande à propos de l'avantage d'avoir étudié à Rome, centre d'endoctrinement religieux par excellence selon elle, j'ai à peu près répondu comme suit.
S'il est des privilèges que j'ai eus d'étudier à Rome, c'est d'avoir été au coeur de l'église catholique et d'avoir approché des sommités ecclésiastiques et religieuses. Des privilèges qui ne sauraient se concevoir hors des murs romains. J'ai passé trois mémorables années dans la Ville Eternelle. J'ai assisté à des messes aussi bien à la basilique St Pierre que dans la chapelle privée du St Père. J'ai eu des professeurs qui travaillaient dans les dicastères pontificaux; j'ai eu des condisciples qui sont aujourd'hui évêques, nonces et grands responsables de l'église. J'ai pratiquement vu tous les cardinaux que comptait l'église d'alors. J'ai croisé un cardinal futur pape dans le jardin derrière l'édifice de Radio Vatican. J'ai vu pendant ce temps, outre les sarcophages papaux, celui de Ste Catherine de Sienne comme celui St Arnold Jansen à Steyl. Je pourrai en citer plus. Mon recteur et professeur de sacrements est devenu plus tard préfet de la congrégation romaine des causes des saints. Un autre a dirigé la commission pontificale pour l'unité des chrétiens. Il m'a été donné l'occasion de suivre des conférences tenues par des théologiens de réputation internationale. Dans la foulée, j'ai aussi croisé deux personnes aujourd'hui reconnues saintes: le Pape Jean Paul II déjà canonisé et Soeur Mère Thérèse en voie de l'être. Comme pour ajouter à l'édification, après Rome j'ai vu à Isiro en janvier 1986, non seulement le lieu où a été assassinée Sr Clémenentine Nengapeta Anuarite, martyre congolaise de la foi, mais aussi ses parents et ses soeurs, encore vivants à l'époque. Des personnes charmantes.
D'autre part, et j'ai tenu à le souligner car les Caribéens possèdent une vision stéréotypée de l'Afrique, le passage à Rome ne doit pas occulter la formation chrétienne et humaine de base reçue aussi bien dans ma famille qu'au sein des écoles primaire, secondaire et supérieure chez moi au Congo. Là aussi j'ai eu des maîtres qui m'ont aidé sur mon chemin de vie. La liste est longue. A Mutoni, Kimbau comme à Kenge ou à Kalonda, j'ai bénéficié d'un encadrement qui m 'a permis de m'orienter aussi bien humainement que spirituellement. Ce que je suis aujourd'hui, je peux prétendre, avec le recul du temps et sans risque de me tromper, que c'est le résultat de tout cela. Gloire soit rendue à l'Eternel.
S'il est des privilèges que j'ai eus d'étudier à Rome, c'est d'avoir été au coeur de l'église catholique et d'avoir approché des sommités ecclésiastiques et religieuses. Des privilèges qui ne sauraient se concevoir hors des murs romains. J'ai passé trois mémorables années dans la Ville Eternelle. J'ai assisté à des messes aussi bien à la basilique St Pierre que dans la chapelle privée du St Père. J'ai eu des professeurs qui travaillaient dans les dicastères pontificaux; j'ai eu des condisciples qui sont aujourd'hui évêques, nonces et grands responsables de l'église. J'ai pratiquement vu tous les cardinaux que comptait l'église d'alors. J'ai croisé un cardinal futur pape dans le jardin derrière l'édifice de Radio Vatican. J'ai vu pendant ce temps, outre les sarcophages papaux, celui de Ste Catherine de Sienne comme celui St Arnold Jansen à Steyl. Je pourrai en citer plus. Mon recteur et professeur de sacrements est devenu plus tard préfet de la congrégation romaine des causes des saints. Un autre a dirigé la commission pontificale pour l'unité des chrétiens. Il m'a été donné l'occasion de suivre des conférences tenues par des théologiens de réputation internationale. Dans la foulée, j'ai aussi croisé deux personnes aujourd'hui reconnues saintes: le Pape Jean Paul II déjà canonisé et Soeur Mère Thérèse en voie de l'être. Comme pour ajouter à l'édification, après Rome j'ai vu à Isiro en janvier 1986, non seulement le lieu où a été assassinée Sr Clémenentine Nengapeta Anuarite, martyre congolaise de la foi, mais aussi ses parents et ses soeurs, encore vivants à l'époque. Des personnes charmantes.
D'autre part, et j'ai tenu à le souligner car les Caribéens possèdent une vision stéréotypée de l'Afrique, le passage à Rome ne doit pas occulter la formation chrétienne et humaine de base reçue aussi bien dans ma famille qu'au sein des écoles primaire, secondaire et supérieure chez moi au Congo. Là aussi j'ai eu des maîtres qui m'ont aidé sur mon chemin de vie. La liste est longue. A Mutoni, Kimbau comme à Kenge ou à Kalonda, j'ai bénéficié d'un encadrement qui m 'a permis de m'orienter aussi bien humainement que spirituellement. Ce que je suis aujourd'hui, je peux prétendre, avec le recul du temps et sans risque de me tromper, que c'est le résultat de tout cela. Gloire soit rendue à l'Eternel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire