L'expression n'est pas de moi. Tous les poètes le disent. Mon Vénérable Professeur d'exégèse le disait, le soutenait, lorsque la religieuse allemande, Schwester Tamara, qu'il appelait sarcastico-affectueusement la Verginella, lui inspirait des interprétations originales de la Sainte Bible. Rien d'important dans ce monde ne s'est fait sans la femme. D'Eve à l'Immaculée Conception et de Lucie à Mère Theresa, la femme a été présente dans les profondes mutations de l'humanité.
Ce que prétendait mon Vénérable mariologue ne s'est révélé vrai à mes yeux que quand mes enfants jumeaux sont nés. L'homme n'est plus fort que la femme que superficiellement. Ne dit-on pas que ce que femme veut, Dieu le veut aussi. Des lieux communs certes mais qui véhiculent des vérités plus probantes que ce qui se voit. Mon Vénérable maître-exégète affirmait que deux réalités le hantaient dans la vie: la Bible, sa spécialité scientifique et la femme, dont il se méfiait éperdument. Mais tous ses étudiants se souviennent de ses remarques percutantes sur la Femme. Ses homélies sur la SV Marie étaient d'une profondeur extraordinaire. Je le vois encore prêcher fin mai 82 à la résidence du Cardinal Angelo Rossi, alors Préfet de la Propaganda Fide, en présence de nombreux prêtres et séminaristes du Collège Urbain, sur la Mère de Jésus. Une homélie d'anthologie qu'on entend une fois dans la vie. Une de meilleures homélies que j'ai suivies de ma vie.
"La femme, ma muse", c'est d'autant plus vrai que ma U, que je salue volontiers, veille à ce que je garde les pieds sur la terre. Elle m'a rappelé la Journée Internationale de la Femme. Lusm.
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