27 juil. 2019

A la BNU Strasbourg

Depuis deux jours je suis de retour à ma vie de chercheur à temps plein. Cela me manque beaucoup car les bibliothèques qui sont dans mon environnement habituel n'offre pas ce que je trouve dans les "bibliothèques". Et la crise que traversent depuis quelques décennies les universités n'arrangent pas les choses. La conversion qui s'opèrent vers le digital ou le numérique ne favorise pas l'investissement dans les livres classiques qui m'intéressent. C'est une flagrante lacune. Voilà c'est réalité. Je suis à la Bibliothèque Nationale et Universitaire, où j'ai pris un abonnement pour le temps qui me reste quoique je puisse effectuer un saut en Allemagne.
Pouvez-vous imaginer que la seule bibliothèque universitaire ouverte dans tout Strasbourg. Toutes les autres sont fermées. Quoiqu'elle soit bien équipée, elle ne dispose pas de tous les manuels dont j'ai besoin. Par contre la bibliothèque du Portique semble mieux approvisionnée en termes d'ouvrages spécialisés. Quoi qu'il en soit, je me suis remis dans l'ambiance de ces temples du savoir, de ces sanctuaires de la lecture qui me manquent tant dans mon vécu quotidien. J'ai cherché la thèse de mon aîné Dominique Kahang'a; elle est à Portique. Tout comme quelques-unes de mes propres chapitres des collectifs ou articles de revues.
Ce soir, je suis rentré un peu plus tôt à la maison pour attendre deux prêtres de Kenge… mais ils sont en retard. Je les attends bien au-delà de l'heure convenue. Demain tôt je ferai un crochet en Allemagne chez Mme Schmitt, à 160 Km.

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