Depuis deux semaines est sorti un arrêté ministériel nommant le professeur Ngonso DG de l'ISTM MRP Kenge, en remplacement de l'abbé Firmin Mboma. Mais cela suscite un chaos énorme au sein de l'Institut.
1. Un arrêté contestable pour les uns et irréfutable ou valide pour les autres, surtout les membres du nouveau comité. L'arrêt signé par l'ancien ministre de l'ESU Steve Mbikayi serait daté de novembre 2018 et sa notification de juin 2019. Une SG corrompue aurait bloqué son exécution et serait suspendue à la suite de cette irrégularité. Le comité de gestion nommé proclame sa validité et la défend passionnément. Ou ça passe, ou ça casse.
2. Une situation de léthargie totale. L'abbé DG se trouve à Kin alors que son ancien général académique promu et son nouveau comité s'activent pour que la remise-reprise se fasse plus vite jusqu'à y conditionner l'ouverture de la session des examens. Des memoranda et des messages sur des réseaux sociaux circulent accusant le comité sortant de mégestion et d'incompétence. Tout est bloqué. Les masques tombent qui couvraient les ambitions, les haines et les rivalités longtemps tenus secrets. L'opinion se demande comment le comité entrant est confié à un membre du comité sortant jugé médiocre; et comment le gouvernement central a pu provoquer une telle déconvenue. Il y a donc manipulation quelque part. Comment en est-on arrivé là?
3. Des questions sans réponses. L'arrêté ministériel est-il authentique, valide et exécutable? On se demande si le diocèse de Kenge, institution fondatrice de l'ISTM a été consulté. La réponse probable est négative. Si L'arrêté est valable, pourquoi devient-il sujet de polémique? Comment s'effectue la passation des pouvoirs dans les institut supérieurs? Si oui, pourquoi n'y a-t-il pas de claires injonctions susceptibles d'assurer un fonctionnement normal de l'ISTM MRP? Le nouveau comité aurait demandé que soit gelée toute transaction bancaire jusqu'à la remise et reprise. A-t-il ce droit? Pourquoi créer un climat aussi troublé qui paralyse toutes les activités de fin d'année? Il revient au ministère de l'ESU de clarifier la situation et de remettre de l'ordre dans les couloirs de l'Institut? Y aurait-t-il en coulisses des intérêts ou des conflits politiques? A qui profite ce chaos? Pas aux étudiants, alors à qui? Il y a comme partout d'inévitables pêcheurs en eaux troubles qui tirent les marionnettes. Si les documents sont valides, que des dispositions soient prises en conséquence. Mais si les documents sont établis faux, des sanctions pour usage de fauc doivent étre prises à l'endroit des semeurs de troubles. Seul l'ESU détient la clé de l'énigme. Des mises en scène dignes d'un Hexenkrimi, une anarchie, c'est vraiment le cas de le dire.
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