20 janv. 2021

20 janvier 2021

Beaucoup de symboles en ce jour du 21 janvier 2021.

Mon programme d'aujourd'hui s'est tracé tard dans la nuit quand j'ai lu que le registraire du campus a organisé une réunion d'urgence pour 9 heures. La pandémie du Covid 19 nous oblige à répondre à plusieurs défis à la fois. Le building administratif est désormais fermé jusqu'au 25 janvier; il est question de le désinfecter parce qu'un(e) collègue a été en contact avec un parent atteint de coronavirus. Le meeting consistait à évaluer les dispositions prises en terme de personnel pour répondre aux questions et attentes de nos étudiants et clients. Il s'est avéré que chaque département ou secteur a pris des mesures, il faut s'assurer qu'elles fonctionnent, les améliorer ou les remettre à jour. Félicitations au registraire et aux collègues.   

L'histoire se conjugue désormais au passé. "L'homme de ma vie... il est très courageux", les mots de Séra au discours indirect: "Je ne ne fais que répéter". Tous les thèmes ont été évoqués: santé, boulot, actualités, souvenirs. Union saturée, ou saleté. On est passé par le chasseur Olala avec ses surprenantes exclamations de chasse, indigestes pour les puritains mais acceptables dans leurs contextes de profération. Là c'est bientôt quarante ans en arrière: de Mafolo à Kibentele pour ne citer que ces coins reculés mais significatifs dans notre parcours de sexagénaires. "Oui, l'homme fut beau et sublime". Vieux souvenirs oubliés ou refoulés dans l'inconscient car entre-temps la relation s'est brouillée. On dirait que cet être jadis fabuleux et émerveillant a détruit sur passage tout ce qu'il a construit. Normal lorsqu'on on est instable, menteur et imprévisible. Au fait, comment s'appelait-il encore Olala?

L'histoire se conjugue désormais au passé. Pour Donald Trump aussi, aujourd'hui peut-être plus que tout autre individu sur la planète. Le 45e président est devenu ex, l'homme qui croyait dur comme fer avoir gagné les élections et que le Capitole lui ferait justice le 6 janvier. Ce jour a eu lieu à Washington DC l'inauguration officielle de Dr jur. Joseph R. Biden et Mme Kamala Harris comme président et vice-présidente des Etats-Unis. Je me suis accordé le temps de la suivre en direct. Belle cérémonie comme les Américains savent le faire. Parfaite mise en scène, excellente chorégraphie, exactitude des détails. Surprise: la sulfureuse Lady Gaga a eu le privilège de chanter l'hymne national américain. Puis Jennifer Lopez a chanté une chanson d'unité de Etats-Unis d'Amérique. La prestation de serment s'est inscrite dans la tradition américaine. America para todos, telle était la devise d'unité, de patriotisme et de liberté de la cérémonie. Discours typiquement genre Joe Biden, tel que prévu et attendu par les lecteurs de la politique américaine. J'ai été très ému de voir comment une cérémonie pareille unit toute l'histoire américaine dans un mouvement unique. Passé et présent s'imbriquent dans une mouvance continuelle donnant l'impression d'une éternité inévitable pour ce grand pays démocratique. L'absence de Trump n'a pas vraiment été remarquée car on n'a pas parlé de lui. A triomphé la démocratie pour reprendre les mots de l'élu du jour. 

Reprise du travail. J'ai deux rapports à composer. 


 

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