22 janv. 2021

Le coronavirus impose sa logique

Le ministère de l'ESU vient de décider la reprise des cours dans les provinces qui n'ont pas déclaré des cas pendant les 14 derniers jours. Une carte accompagne ledit décret. Et si un cas arrivait aujourd'hui ou dans les jours à venir, que ferait-on? A lire le texte de près, rien n'est clair. Aucune date n'est donnée, aucune directive n'est tracée pour orienter l'organisation, encore moins aucune précision n'est promise. Ce 21 janvier 2021, l'année 2019-21 n'est pas achevée; mais l'année 2020-21 dont l'ouverture était prévue le 14 décembre 2020 a été repoussée sine die. L'incertitude demeure totale si bien que les leaders ne savent plus où donner de la tête.

Entre-temps les écoles primaires et secondaires restent fermées alors que les bars, restaurants, églises et autres lieux de rencontre de masses sont ouverts au public. Franchement, je n'y comprends rien. Une année blanche pendant laquelle des examens d'état seront pourtant organisés. Le corona justifie tout: n'est-ce pas un prétexte car la réalité est différente. On dirait qu'on obéit à des décisions prises ailleurs. A voir comment les gens vivent chez nous, je doute de l'existence de ce coronavirus qu'on brandit comme un trophée de triomphe. La science qui guide est importée, le vaccin tant décrié ou suspecté viendra d'ailleurs. Nos scientifiques évoluent dans l'ombre malgré leurs fracassantes déclarations. . Le coronavirus impose unilatéralement sa logique. Pour se protéger des porteurs du virus, le Royaume Uni vient  d'interdire l'entrée sur son territoire à des personnes venant de Tanzanie et de la RDC. Ce royaume compte mille fois plus de cas de coronavirus que la RDC, mais la RDC n'osera jamais interdire aux ressortissants anglais de fouler le territoire congolais. La discrimination légendaire se montre encore plus incisive. 

Tout voyageur qui arrive de l'étranger à Ndjili est soumis à un test de coronavirus à l'arrivée, invité à laisser à son adresse et son numéro de téléphone pour être joint au cas où il serait positif. Ce qu'on oublie, c'est que ce voyageur pourrait entre-temps en contaminer d'autres. Ce test se fait moyennant 45$ sur des personnes déjà testées deux, trois ou quatre jours auparavant. Une opération très lucrative pour l'INRB que le bon sens ne justifie pas. A la Barbade, on confine tout le monde soit dans un dortoir du gouvernement soit dans un hôtel de son choix. La date du test est décidée par l'agent d'immigration, et le voyageur ne sera libéré qu'au vu du résultat négatif du test. Ici ce test est gratuit. La population locale est protégée. Il paraît que ce test se passe aussi comme cela dans d'autres aéroports africains. Je ne saurais le confirmer. Je ne suis pas du métier mais je me pose des questions à ce sujet.

Oui le coronavirus impose sa logique et sa loi. Plus rien ne sera comme avant.     

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