9 novembre 2005 - 9 novembre 2014. Neuf ans depuis que Maman Mbeinse-Mosimi est morte. Neuf ans qu'elle est partie de nos yeux, mais son souvenir affectueux est toujours présent dans notre vie. Comment dire? Maman Madeleine depuis le premier jour de notre rencontre, est demeurée très gentille, douce, accueillante à mon égard. Cela s'est prouvé à Bandundu, à Kinshasa comme à Paris et à Berlin où elle a passé un mois en notre compagnie. Pour la petite histoire, sa photo-éphigie mortuaire a été faite par moi-même à Berlin, au jardin du chateau de Charlottenburg. Femme très douée pour le commerce et les affaires, elle a légué à ses enfants le sens pratique et réaliste dans la gestion de leur vie. Elle leur a également légué sa gentillesse et sa fermeté.
Combien de fois à Berlin, sur l'avenue Kaiserin Augusta Allée, elle m'a prodigué de conseils? Au milieu de nos rires et plaisanteries, elle ne cessait de répéter la dignité qu'il faudrait tenir dans la vie. La faute d'une autre personne ne peut jamais être couverte par une autre faute. Assume entièrement tes responsabilités sans te référer à d'autres personnes, m'a-t-elle dit. Cette leçon-là correspond à un de mes propres principes de vie.
2005. On hésitait à partir pour la RDC à cause des troubles qui s'annonçaient pour le 30 juin. Pour moi, il était essentiel que nous revoyions nos parents vu que le temps était de l'or; que chaque jour passé avec eux était une bénédiction; que toute conversation entretenue avec eux était une bénédiction. Cette intuition-là était la bonne. C'est la dernière fois que Clavère a vu sa chère maman car elle est décédée trois mois après notre retour du Congo. Paix à son âme!
Maman, vanda mbote, na ngemba na kifulu nge kele. Nge monaka bamapasa ve, ndoyi na nge Madeleine ke yulaka nge mingi. Yindulaka beto yonso! Sambilaka Mfumu Nzambi sambu na beto.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire