Cette question me rappelle toujours une personne: Shemsi Fleury. Mais il n'est pas question de parler d'elle aujourd'hui. Son tour viendra. Mon regard se tourne vers le Burkina Faso, pays aux multiples surprises. Une expression est entendue ces derniers: une transition gérée par des civils! Les paroles sont belles, mais la réalité traîne à prendre le pas. Que M. Zida rende le pouvoir aux civils relève, je peux me tromper, de l'illusion. Je ne le vois pas céder si facilement. Qu'on se le dise, c'est la loi du plus fort qui règne dans la jungle burkinabé. Que des soldats sautent sur la poire coupée par des civils, cela s'est vu; mais qu'ils rendent le pouvoir aussi aisément que cela s'entend dire, montrera la cohésion nationale burkinabé. Ne soyons pas dupes: il y a des tractations souterraines dans tous les sens. Mais l'armée avec ses armes demeure aux commandes de l'édifice et n'entend pas du tout s'en priver.
Shese, personnage du sinistre Nnikon Nniku dans le Destin glorieux de NN de Tchcicaya U Tam'si explique comment les militaires en arrivent à prendre le pouvoir: "C'est la faiblesse des civils qui force les militaires à leur porter secours ou à remettre de l'ordre" (Citation à corriger car je la reprends de mémoire). Les tendances se dessinent déjà petit à petit.
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