Revers de la médaille. Le gouvernement Zida est là, avec des militaires aux postes clés de l'intérieur et de la défense. A se demander qui a le pouvoir dans ce pays où le président intérimaire, diplomate de son état, préfère garder la main mise sur les affaires étrangères. Autant dire que les jeux des coulisses sont encore ouverts. Les soldats sont très présents malgré une certaine résistance d'irréductibles civils. Selon toute apparence, le cordon marche très bien entre les deux hommes forts de la transition. Jusque quand? L'avenir nous le dira.
Le travail a commencé. Des civils récalcitrants sont déjà démis de leurs fonctions paraétatiques. On remonte dans l'histoire, on remonte les événements, on voudrait au plus vite rétablir la vérité sur des morts non élucidées. Tout cela va dans le sens des attentes de la population longtemps muselée par le régime Compaoré. Un début prométeur pour le tandem post-Compaoré. Exerçant mon doute méthodique jusqu'à la preuve du contraire, j'en suis à m'interroger sur les vraies intentions du colonnel Zida et partant des militaires aussi bien du sérail que de l'extérieur.
Tout le monde attend l'exhumation du cadavre de Sankara ou du corps qui se trouve dans la tombe qui lui a été attribuée. L'objectif est d'effectuer des tests ADN pour confirmer ou infirmer la version officielle des faits. Le président intérimaire a été clair et ferme à ce propos. En réalité, c'est le régime Compaoré et son système qui sont mis à l'épreuve, à nu. Là où il se trouve, il doit être soucieux que des choses qu'il a longtemps tenues cachées vont être révélées au public. Justice sera enfin rendue sur les odieux assassinats inexpliqués.
Comme j'ai toujours soutenu, un président africain est à lui seul un système, un engrenage de rouages internes et externes d'intérêts qui n'ont rien à voir avec le bien de la population et du pays. Quand bien même un individu voudrait se défaire de ses ambitions, la nomenklatura et les lobbies invisiblesl'en empêchent. Otage de ces pouvoirs tentaculaires, il est acculé à s'appuyer sur les forces armées et à tuer s'il le faut, pourvu que sa propre peau soit sauve. A l'issue de ces manoeuvres acrobatiques, il se maintient ou impose un régime impopulaire... et gère le pays par défi. Cela s'est vu, cela se verra encore. Le dictateur africain dont Compaoré a été un des prototypes tire à la perfection les manettes de son gouvernail; seulement, même au plus bas de son déclin, il demeure aveugle, obnubilé par ses ambitions au point de considérer les protestations de ses opposants pour des obstacles à son culte de grandeur qu'il confond délibérément avec la nation. Bonjour l'exil ou la mort, bonjour la prison à perpétuité ou le retrait dans un bunker ambulant.
Autant de leçons qu'on peut tirer des récents événements survenus au Burkina Faso.
Le travail a commencé. Des civils récalcitrants sont déjà démis de leurs fonctions paraétatiques. On remonte dans l'histoire, on remonte les événements, on voudrait au plus vite rétablir la vérité sur des morts non élucidées. Tout cela va dans le sens des attentes de la population longtemps muselée par le régime Compaoré. Un début prométeur pour le tandem post-Compaoré. Exerçant mon doute méthodique jusqu'à la preuve du contraire, j'en suis à m'interroger sur les vraies intentions du colonnel Zida et partant des militaires aussi bien du sérail que de l'extérieur.
Tout le monde attend l'exhumation du cadavre de Sankara ou du corps qui se trouve dans la tombe qui lui a été attribuée. L'objectif est d'effectuer des tests ADN pour confirmer ou infirmer la version officielle des faits. Le président intérimaire a été clair et ferme à ce propos. En réalité, c'est le régime Compaoré et son système qui sont mis à l'épreuve, à nu. Là où il se trouve, il doit être soucieux que des choses qu'il a longtemps tenues cachées vont être révélées au public. Justice sera enfin rendue sur les odieux assassinats inexpliqués.
Comme j'ai toujours soutenu, un président africain est à lui seul un système, un engrenage de rouages internes et externes d'intérêts qui n'ont rien à voir avec le bien de la population et du pays. Quand bien même un individu voudrait se défaire de ses ambitions, la nomenklatura et les lobbies invisiblesl'en empêchent. Otage de ces pouvoirs tentaculaires, il est acculé à s'appuyer sur les forces armées et à tuer s'il le faut, pourvu que sa propre peau soit sauve. A l'issue de ces manoeuvres acrobatiques, il se maintient ou impose un régime impopulaire... et gère le pays par défi. Cela s'est vu, cela se verra encore. Le dictateur africain dont Compaoré a été un des prototypes tire à la perfection les manettes de son gouvernail; seulement, même au plus bas de son déclin, il demeure aveugle, obnubilé par ses ambitions au point de considérer les protestations de ses opposants pour des obstacles à son culte de grandeur qu'il confond délibérément avec la nation. Bonjour l'exil ou la mort, bonjour la prison à perpétuité ou le retrait dans un bunker ambulant.
Autant de leçons qu'on peut tirer des récents événements survenus au Burkina Faso.
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