Après avoir pris le pouvoir, le voilà aujourd'hui nommé premier ministre de la transition burkinabé. Coup de chapeau à ce gradé de l'armée qui a servi Blaise Compaoré et maintenu avec une habileté admirable le cap de la paix civile dans son pays. L'armée a certes remis le pouvoir aux civils, mais demeure maître de la situation. L'ordre est au centre de l'exécutif burkinabé. Un signe fort, apaisant et rassurant aux yeux du peuple! Restons cependant vigilants: armée et démocratie coopèrent difficilement en Afrique. C'est le pari de Zida, de réussir là où d'autres ont échoué avant lui. Pour nous qui avons un certain âge, relire l'histoire de la Haute-Volta, reconsidérer l'évolution du Burkina Faso et apprécier le revirement actuel de la situation constituent des exercices qui aident à explorer l'originalité du pays des hommes intègres.
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