C'est avec une profonde douleur que j'ai appris par un email de l'abbé Michel Ngob la mort à Kenge de Mama Mélanie Mambu Manzanza. Paix à son âme! Puis j'ai vu sa photo sur Facebook et lu tous les messages de sympathie exprimés par différentes personnes émues de cette épreuve.
Ma Mélanie, comment dirais-je? Je l'ai connue alors que je me trouvais à l'école primaire; elle enseignait à l'école primaire des filles attenante à St Frédéric. Très jeune enseignante, elle a marqué de son empreinte les célébrations de Notre Dame de la Visitation en mai 1967 en animant les chants et les prières des écolières. Je m'en souviens parce que ce fut la première fois que j'assistai à cette manifestation. Elle appartient au groupe de premières enseignantes qu'il m'avait été donné de connaître, à côté des soeurs Marie-Robert, Charlotte (aujourd'hui Mme Ngal), des maîtresses Adolphine, Véronique, Adrienne, Marie-Thérèse. A l'époque à Kenge, on chantait sur un rythme saxophonique de Verkys: "Monitrice Adolphine me kwenda na nfinda, na kubuka sakasaka, Pepsi me lela nzala: nzala o nzala." Du bon vieux temps! J'ai fait sa connaissance ainsi que de la famille avant son frère Félix déjà parti pour Kalonda. Pelé peut le témoigner. Pendant mon séjour à l'évêché de Kenge, on se revoyait. Je garderai particulièrement en mémoire une conversation que nous avons tenue en 92, à mon retour de Fribourg. On s'est croisés devant chez les Nzilapaka - Kikwa avant de rejoindre la procure après qu'elle a pris l'initiative de m'interroger franchement sur ce qui se disait à mon sujet. Je lui ai répondu avec la même franchise. Depuis, on ne s'est plus revus. C'est de Wada que j'ai appris l'ordination sacerdotale de son fils Dagobert. Comme je l'ai affirmé sur Facebook, Ma Mélanie appartient à mon histoire de Kenge. Je rends grâce à Dieu de l'avoir rencontrée sur mon chemin.
Je m'unis de coeur et en esprit aux pleurs de toute la famille restreinte et étendue en priant pour le repos de son âme. A Ma Mélanie, wenda mboti, mu ngemba, ku hata dia Nzambi!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire