19 mars 2016

La fleur de cactus, une énigme

La fleur de cactus nous rappelle à Séraphin et à moi une dédicace de V.Y. Mudimbe, si ma mémoire est bonne, dans son recueil poétique Déchirures. Nous utilisons souvent cette expression pour tout et pour rien. Je ne sais plus comment l'image m'est revenue ce matin. Je sais par ailleurs que lorsque je prends un raccourci pour conduire les enfants à l'école, je passe par une parcelle entourée de cisal qui me rappelle Kalonda. Et souvent, j'associe cela, de fil en aiguille, à notre fameuse fleur de cactus.
Voilà une plante symbolique de la vie avec ses hauts et ses bas. "Nge ta kwenda na bilungi" comme pour annoncer les châtiments de l'enfer qui nous attendent au coin ou au sortir de la vie. Et ce matin, j'ai suivi un sketch de Pie Tshibanda qui raconte la rencontre de Bush, la Reine d'Angleterre et Mobutu dans l'autre-monde. La facture de la communication téléphonique est au tarif local entre l'enfer et le Congo, alors qu'elle revient à des millions de dollars avec les Etats-Unis et l'Angleterre. Tout cela pour rechercher l'âme de Ben Laden ou les meurtriers derrière l'accident de Diana. Comme quoi chacun a ses démons qui le hantent.
André en a bien un. Kania ausi. Et comme si cela ne suffisait pas, j'ai été surpris de voir sur Facebook une photo d'Evariste accompagné de son avocat et d'amis sortant d'un procès... du Tribunal de première instance de Namur. Allez-y voir. Sans parler de la vanité qui entoure les parvenus de ce monde où l'on oublie souvent vite d'où l'on vient.
Dites-moi qu'il n'y a pas de rapport dans ce micmac illogique. Il y en a bien un. Seul Séraphin peut l'interpréter. Une façon d'inscrire dans les pages de ce blog notre conversation d'hier, qui m'a amené à démêler l'énigme de la fleur de cactus. Bon weekend!


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