50 ans de MPR. Ozala na libumu, ozali na MPR. Bana Mobutu e ngo liboke oye. Parti na ngai nalingaka MPR. Bana ba Zaïre, boyaka e. Tosangana banso. Etc. Voilà qui me revient spontanément en tête alors que je ne l'avais jamais chanté du temps où le MPR était au plus fort. En fait, à force d'entendre, matin midi et soir, ces chansons dites révolutionnaires, on finissait par les enregistrer dans la mémoire sans qu'on le veuille. Ces chansons enflammaient l'environnement politique aux quatre coins du pays. Alors qu'on le croyait éternel, le MPR devenu plus tard parti-état vit aujourd'hui dans les décombres. On m'a soufflé qu'il y a un MPR Renové mené par l'ex commissaire de région et danseuse Nzuji wa Mbombo, aujourd'hui Catherine Mbombo. Pour moi, le MPR a disparu avec son fondateur, quoique nous ayons entendu de la bouche d'un certain Engulu, que la pérennité du mobutisme, doctrine incarné par le MPR, serait à la mesure de celle du christianisme. J'ai grandi dans le sillage du MPR, nul ne pouvait y échapper. Mon parcours de séminariste m'a tenu à distance de cette envoûtante machine mobutiste quoique j'aie eu l'honneur d'échanger la parole à deux reprises avec le Maréchal Fondateur. C'était à Rome en juin 80 et en avril 82 au Vatican.
Que je le veuille ou non, cette date du 20 mai reste gravée de façon indécrotable dans ma mémoire, comme d'ailleurs dans celle de tous mes congénères encore vivants. 20 mai = MPR. Hélas, on ne peut pas effacer l'histoire. Encore moins la vérité.
Que je le veuille ou non, cette date du 20 mai reste gravée de façon indécrotable dans ma mémoire, comme d'ailleurs dans celle de tous mes congénères encore vivants. 20 mai = MPR. Hélas, on ne peut pas effacer l'histoire. Encore moins la vérité.
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