Le populiste Silvio Berlusconi sait manier sa langue pour décrire les hommes et les femmes de ce monde. Le bunga-bunga man sait de quoi il parle lorsqu'il s'agit d'apprécier la beauté et de marquer la différence (raciale ou générique). Interrogé sur ses penchants alléchants pour les déesses, il a surpris les gens en disant que c'était une preuve qu'il n'était pas homosexuel. S'exprimant sur le premier président africain-américain, il n'a pas manqué de souligner qu'il le trouvait "giovane, bello e bronzato". Cela ne m'a pas vraiment étonné car j'étais habitué à m'entendre appelé "cioccolato" avec toutes les connotations légèrement racistes, libidineuses ou lubriques que cela implique. Commentant sur le couple Macron, il ne passe pas par quatre chemins. Il décrit E. Macron, comme un jeune homme de 39 ans avec beaucoup d'expérience professionnelle sur les épaules, mais "soppratutto con una bella mama che l'ha portato col braccio ancora quando era bambino" (surtout avec une belle maman qui l'a porté sur le bras alors qu'il était encore tout petit). Une vidéo bien entendu amusante pour ses spectateurs et auditeurs qui s'en donnent à coeur-joie. Humour à la limite de l'insulte, toutes tendances confondues. Dérapages? Blagues de mauvais goût? Allez-y voir. Le très médiatique Onorevole est pourtant très conscient de l'impact de ses propos dans la presse et dans le monde. Il n'en est ni à sa première ni à sa dernière prouesse langagière.
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