14 mai 2017. Passation de pouvoir en France entre les présidents sortant François Hollande et entrant Emmanuel Macron. Un moment qui donne une leçon de démocratie à nos gesticulateurs des jungles africaine et latino-américaine qui, à la place, organisent des changements de constitution, des referenda, pour se pérenniser au pouvoir. Maduro au Venezuela attend de son referendum qu'il obtienne plus de pouvoir présidentiel afin de mener la barque très contestée de son pays. Il y a déjà des marches dans les rues de Caracas. Mais comme on le sait, des marches pareilles réprimées à coups de bottes et de mitraillettes n'aboutissent qu'à des revers cauchemardesques, sanglants et terrorisants. C'est le lot auquel exposent les institutions arbitraires et inconstitutionnelles. La dérive dictatoriale se déclenche et se franchit presque conséquemment.
La France s'embarque aujourd'hui dans une administration Macron pour les cinq années à venir. Le défi est de voir s'il va réaliser ses promesses électorales. Certains l'accusent de vouloir détruire les valeurs de la famille. Ses supporters clament que c'est l'homme de la situation, quoique son élection ait été évidente, qu'il s'opposait à une candidate FN minée par l'extrémisme nationaliste, raciste et anti-europeen et dont les chances de l'emporter était minimes. Soit. Macron est le président de tous les Français; sa jeunesse lui donne des chances de réussite en dépit de l'inexpérience souvent attachée à cet âge. C'est l'homme qu'il fallait. Il a eu la géniale idée de créer sa machine de propagande "En Marche".
Premier défi: comment va-t-il gouverner du moment qu'il ne dispose pas de majorité au Parlement? Comment mènera-t-il les réformes que cet outsider a pourtant promises avec fracas et qui lui ont valu l'élection? C'est aussi peut-être une chance pour en finir une fois pour toutes avec les clivages traditionnels du pouvoir français. Il devra pourtant bien gouverner. La manière viendra quoi qu'il en soit. Le reste, on verra bien avec le temps. Bonne chance et félicitations Monsieur le Président!
Mon pourfendeur de politologue m'en veut de ne pas être plus explicite. Il n'a qu'à le faire lui-même, car on ne saurait être plus explicite. Lui au moins dispose de tout l'outillage théorique pour amélior ce genre d'analyse.
Bon dimanche du 14 mai à toutes et à tous.
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