Ce jour-là à 18 heures précises, je célébrai ma toute première messe dans l'église Notre Dame. Dans l'assemblée peu nombreuse ou triée par l'information, il y avait des soeurs salésiennes et les premières postulantes de Marie Reine de la Paix. Il y avait également quelques proches. Ayant exercé la fonction de secrétaire de l'évêque pendant mon diaconat, j'étais spirituellement et liturgiquement bien préparé à ce ministère divin. Grâce soit rendu au Maître de l'univers de m'avoir accordé de le servir au sein de son église pendant les quinze années qui ont suivi. Ce qui explique pourquoi j'ai été tant ému le 4 juin dernier à Kenge.
Il y a trente quatre ans, ce même jour, l'abbé Séraphin Kiosi a organisé à Katende un festin de trois heures pour honorer tous les nouveaux-prêtres qui, comme diacres, ont enseigné au petit séminaire. Notamment les abbés Flavien Busina et Benjamin Fala d'heureuse mémoire, Jean-Robert Mifuku et moi. J'y étais à mon titre de professeur d'anglais, une charge que j'ai assumée pendant trois années. L'abbé Denys Luhangu m'a prêté sa jeep personnelle pour que je m'y rende. Un repas très spécial arrosé... à ce qu'il y avait de mieux à notre portée. Un porc entier était grillé à la braise, sur le modèle du gril fumeur. Je n'oublierai jamais comment le frère Jean Baptiste svd s'est émerveillé des prouesses du cuisinier Manzanza. Tout de suite après cette fête dans la communauté des formateurs de Katende, je suis retourné à Kenge pour la messe.
Sic transit vita hominis!
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