Un frère et ami d'enfance est décédé. C'est une douleur lancinante qui m'a pris lorsque Zéphyrin m'a transmis la nouvelle de la mort de Tryphon Matensi. Paix à son âme! Comment dire? Il y a dans la vie des personnes avec lesquelles vous vivez très peu et dont les marques restent imprimées à vie. Après notre école primaire, j'ai très peu rencontré Tryphon, mais chaque rencontre était intense, une sorte de renaissance. Lorsque mes souvenirs me ramènent à mon temps d'école et à mes copains, je pense nécessairement à lui à côté d'autres comme Zéphyrin et Corneille Mukangu, Jacques Mutoni, Roger Ndandu, Tsema, etc. Le nom de Tryphon se trouve immortalisé dans la préface de mon livre Des transpositions francophones... de Chaka. Puisse cela lui servir d'éloge. Tryphon était un homme très courageux, intransigeant, discipliné. Sa fermeté et sa résistance à l'injustice lui ont une fois coûté l'incarcération; mais il a été acquitté sans outre. Par Ya Sylvain, j'ai su qu'il a humblement servi le pays dans la police nationale. Je n'étais pas surpris de l'apprendre; cela est à son honneur. A peine revenu malade de Lubumbashi, il n'a pas survécu un mois. Que la terre de nos ancêtres lui soit tendre. Le programme de l'inhumation n'est pas encore connu.
Tryphon wendi kwandi. Nzambi kamusambula. C'est ce que j'ai écrit à Zéphyrin sur Facebook. Je m'unis de coeur à toute la famille pour le pleurer et lui rendre le dernier hommage.
Wenda mboti mwana mama.
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