Du 2 au 4 décembre 2015 s'est tenu à Kingston, Jamaïque, un séminaire des départements universitaires de français et littératures pour le compte de l'AUF. Et à mon double titre de chef de département et de professeur de français, j'ai été invité à ces assises. Le séminaire était très bien organisé aussi bien par l'AUF que par notre campus-soeur de Mona. Congratulations aux organisateurs de deux institutions.
Le Bureau de l'AUF Caraïbe est basé à Port-au-Prince, Haïti. MM. Charboneau et Mortelette ainsi que leur charmante secrétaire Mlle Sherly Zéphirin ont constitué une équipe solide et capitale pour la réussite de ce séminaire.
Les participants sont venus de quelque 8 pays: Haïti, Cuba, Santo Domingo, Barbade, Jamaique, Trinidad et Martinique. Le jeudi a été organisée une session pour tous les professeurs de français de Kingston.
Le séminaire était organisé en trois modules importants: les études empiriques et théoriques, les méthodes d'usage du digital dans l'enseignement du français et l'expérience soutenue des collègues dans leurs efforts d'améliorer l'enseignement du français. Une dizaine de collègues ont présenté leurs recherches et leurs programmes en FLE, en tirant avantage des nouvelles technologies: des exposés très pratiques sur les applications méthodologiques de TICE dans leurs universités d'éducation. La méthode de la classe inversée proposée par le Belge Marcel Lebrun a constitué la clef du séminaire. Réduisant au minimum l'enseignement en présentiel, cette méthode consiste à mettre l'apprenant au centre de l'enseignement plutôt que l'enseignant pourvoyeur de matière, à le rendre activement participant de la création, de l'animation et de l'évaluation du cours. Le rôle de l'AUF dans ce processus de vulgarisation de ces pratiques d'enseignement est d'en faciliter l'acquisition au moyen de séminaires, d'approvisionnements en données en ligne, ou d'assurer en cas de besoin un soutien financier. On a pu se familiariser avec l'usage des programmes tels que wikispace.com, zaption.com, kahoot.com ou carap.com; des véritables instruments pour faciliter l'enseignement en ligne.
Trois jours de travail intense où l'on quittait l'hôtel à 8 heures pour n'y revenir qu'après 18 heures. Trois jours d'études et de connaissance de nouvelles pratiques d'enseignement. Trois de convivialité et de collaboration laborieuses. Enfin, quatre jours de séjour en Jamaïque sans vraiment jouir de la Jamaïque. Voilà en résumé ce que nous avons vécu.
J'ai enfin pu mettre un visage au nom de Béatrice Boufoy-Bastic, Annette Insanally. J'ai fait la connaissance d'autres collègues. J'ai revu Drs. Mawena Logan, Anthea Morrison, Betty Wilson, Jane Small. D'Haïti, je connais le doyen Dorcil, Renauld Gauvin. De Sto Domingo Saskia qui m'a remis une carte de visite pour son cousin Da Costa Maming. Et de Cuba, Rocio, etc. J'ai beaucoup aimé le cadre du travail, et la simplicité des facilitateurs du séminaire. Je n'ai pas eu le temps d'aller au bureau de ma collègue Paulette Ramsey alors qu'avec Françoise et Marie-José tout s'est passé dans l'harmonie parfaite. Une fois, j'ai dû filer à l'anglaise, mais j'ai découvert que j'aurais pu filer à l'haïtienne aussi.
J'y ai beaucoup joué avec mon nom. A celles et ceux qui avaient du mal à dire Mabana, je proposais "Bahamas" ou "Habana de Cuba". J'ai été impressionné de voir l'effort consenti par les collègues de différentes entités universitaires pour rendre le français viable et accessible au plus grand nombre d'apprenants. Les amis de Cuba ou Santo Domingo ou d'Haïti étaient parmi les mieux informés, les plus passionnés et talentueux par rapport à ces nouvelles méthodes. Le 5 décembre, je suis retourné à la Barbade, heureux d'avoir fait la connaissance de ce beau monde.
Trois jours de travail intense où l'on quittait l'hôtel à 8 heures pour n'y revenir qu'après 18 heures. Trois jours d'études et de connaissance de nouvelles pratiques d'enseignement. Trois de convivialité et de collaboration laborieuses. Enfin, quatre jours de séjour en Jamaïque sans vraiment jouir de la Jamaïque. Voilà en résumé ce que nous avons vécu.
J'ai enfin pu mettre un visage au nom de Béatrice Boufoy-Bastic, Annette Insanally. J'ai fait la connaissance d'autres collègues. J'ai revu Drs. Mawena Logan, Anthea Morrison, Betty Wilson, Jane Small. D'Haïti, je connais le doyen Dorcil, Renauld Gauvin. De Sto Domingo Saskia qui m'a remis une carte de visite pour son cousin Da Costa Maming. Et de Cuba, Rocio, etc. J'ai beaucoup aimé le cadre du travail, et la simplicité des facilitateurs du séminaire. Je n'ai pas eu le temps d'aller au bureau de ma collègue Paulette Ramsey alors qu'avec Françoise et Marie-José tout s'est passé dans l'harmonie parfaite. Une fois, j'ai dû filer à l'anglaise, mais j'ai découvert que j'aurais pu filer à l'haïtienne aussi.
J'y ai beaucoup joué avec mon nom. A celles et ceux qui avaient du mal à dire Mabana, je proposais "Bahamas" ou "Habana de Cuba". J'ai été impressionné de voir l'effort consenti par les collègues de différentes entités universitaires pour rendre le français viable et accessible au plus grand nombre d'apprenants. Les amis de Cuba ou Santo Domingo ou d'Haïti étaient parmi les mieux informés, les plus passionnés et talentueux par rapport à ces nouvelles méthodes. Le 5 décembre, je suis retourné à la Barbade, heureux d'avoir fait la connaissance de ce beau monde.
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