"L’ONG «Nous et le Livre» appelle le gouvernement congolais à réduire
les taxes douanières dues à l’importation des livres. La présidente de
cette structure, Jenny Kilele, a lancé cet en marge de la journée
internationale du livre et des droits d’auteur, célébrée le 23 avril de
chaque année.
«Pour rendre le livre accessible, il faudrait qu’on puisse tenir
compte de l’accord de Kenya qui appelle à la détaxation du livre. Il
faudrait que le pays puisse s’inscrire à cette politique et permette
qu’on ne puisse pas taxer les livres comme les marchandises consommables», a-t-elle indiqué.
Jenny Kilele a également appelé l’Etat à subventionner les
producteurs des ouvrages et créer des imprimeries en vue de faciliter la
production des livres."
(Source: http://www.mediacongo.net/article-actualite-17583.html)
Commentaire spontané:
C'est une initiative très louable. Je félicite Jenny Kilele dans ce combat car le livre constitue une denrée très chère pour les Africains tellement son prix est décourageant. D'où sa dévalorisation. Dans nos pays pauvres, acheter un livre est un luxe réservé aux nantis. On nous reproche de ne pas lire, de ne pas savoir lire. Comment voulez-vous que les gens lisent dans un pays où les besoins de base ne sont pas satisfaits? Acculés à décider entre l'essentiel et l'accessoire, les parents choisissent de nourrir, soigner leurs enfants plutôt que de les élever intellectuellement. Il y a trop d'obstacles pour qu'une culture du livre émerge du matérialisme auquel est soumise la société. Là réside justement le problème. Le livre doit être mis à la portée de toutes les poches, si l'on considère que l'éducation est la clé du développement. Nos pays opèrent souvent sans bibliothèques publiques, sans centres de lecture ni media-centres. Beaucoup de pays émergeants détaxent l'importation et la fabrication du livre afin d'assurer le développement socio-culturel et économique de leurs populations. Les matériels didactiques utilisés dans les écoles sont distribués gratuitement dans ces pays où l'éducation est généralement la priorité des priorités. L'éducation ouvre des opportunités insoupçonnées aux récipiendaires et permet un dévéloppement harmonieux. Qu'on se le dise, pas de développement sans éducation. Et pas d'éducation sans livre. C'est lié. Le niveau d'alphabétisation d'un pays reflète souvent son niveau de développement. Bonne chance à l'ONG "Nous et le Livre" dans son noble combat.
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