5 nov. 2016

Novembre 2016


Voilà un mois qui s'annonce aussi tumultueux que l'autre, mais qui par la force des choses ne le sera pas. Je veillerai à ce que je maîtrise la situation, et accomplisse mes travaux comme il se doit, accomplisse mes devoirs professionnels et sociaux. Il y a une conference "Islands in Between" organisée par le département de langue, linguistics et literature ici même à Cave Hill. Je n'y suis pas allé hier, mais les échos étaient positifs. Aujourd'hui, j'y suis allé pour écouter la conférence plénière de mon ami Peter Roberts sur Va Pensiero de Guiseppe Verdi et ses adaptations caribéennes, afro-américaines actuelles dans le monde noir. Intéressant de découvrir que "By the River Down Babylon" concerne le même psaume 337. Et pour le linguiste Roberts, il y a une nette contradiction entre l'esprit du psaume et la musique envoûtant dont il a inspiré le thème. "How can we sing the Lord's song in a strange land". Et lui de poser la question, à la suite de l'exil et ou de la migration, "When/how can a strange land become homeland?"
Dans l'après midi, notamment entre 2 et 3 heures, a eu lieu le panel où j'ai fait ma présentation intutilé "French and Creole Language in the Francophone Caribbean". Un thème sur lequel je travaille et publie depuis bientôt dix ans. Chaque présentation touche en général à un aspect inconnu ou méconnu du problème. Négritude, antillanité, créolité, littérature-monde, qui dit que ce n'est pas quelque part la même chose? Dans l'esprit subversif de refuser les abus de la Francophonie et ses avatars. Voilà, c'est parti! Rendez-vous est pris pour l'autre présentation au cinquantenaire du premier festival mondial des arts nègres,  à N'Dakarou, Sénégal.

Ce texte a été écrit en octobre 2016. Je le publie aujourd'hui afin de ne pas perdre l'esprit dans lequel j'étais en novembre 2016.

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