Un collègue est présentement bloqué dans un pays étranger où il s'est rendu pour des démarches de visa auprès d'une ambassade européenne. Que des souffrances endurées pour voyager! Que s'est-il passé? Il s'est simplement révélé que son titre de voyage comporte de graves erreurs d'orthographe, et qu'il lui faudra un ou deux mois pour obtenir le bon, lequel devra provenir de son pays d'origine. Ce cas n'est pas unique, j'ai failli en être victime moi-même si je n'avais pas été attentif. Plus d'une fois, j'ai vu "Mabanda" à la place de "Mabana". Ici à la Barbade, mes étudiants écrivent souvent "Mbana", Dieu seul sait pourquoi. Erreurs humaines, mais qui peuvent s'avérer fatales dans certaines circonstances.
De plus en plus des compatriotes africains se plaignent de trouver des erreurs dans leurs passeports. Ce document censé donner la plus exacte identification de l'individu est établi par des agents mercantilistes plus avides d'argent que soucieux du travail bien fait. L'excellence ne paie plus dans nos pays. C'est du passé, seul compte l'instant présent ainsi que les avantages en espèces qu'il implique. L'agent est plus pressé d'en finir avec sa tâche par les moyens les plus rapides, dans les délais les plus brefs pourvu que les espèces sonnantes tombent trébuchantes et alléchantes. Servir le plus de monde possible et encaisser sa quote-part plutôt que de prendre le temps nécessaire et adéquat pour remplir sa besogne et satisfaire sa clientèle. Au résultat, le document est bâclé, monnayé sans qu'aucune précaution ne soit prise. Qui paie? Pas l'agent qui s'empressera de répliquer que le tenant du passeport est tenu de vérifier la correction du formulaire. Vrai aussi. Mais c'est oublier que le bénéficiaire du document ne dispose d'aucun moyen de contrôle sur la chaîne compliquée qui va du bureau des formulaires à l'impression. Souvent, dans ce cas, le dossier est à refaire: formulaire, photos biométriques, empreintes, frais de ceci et cela, etc. Donc nouveau voyage au centre autorisé d'établissement de ces précieux documents avec tout ce que cela comporte d'inconvenient et de frustrant. Même encore, rien ne garantit que la copie suivante sera la bonne. Un ami kenyan a dû inclure ces erreurs qui faussent à la fois son identité et ses détails, autrement il serait sommé d'annuler un voyage prévu de longue date. Quitte à faire corriger ledit passeport plus tard sans réclamer ni dommages ni intérêts. Telles sont les conditions dans lesquelles nous évoluons.
De plus en plus des compatriotes africains se plaignent de trouver des erreurs dans leurs passeports. Ce document censé donner la plus exacte identification de l'individu est établi par des agents mercantilistes plus avides d'argent que soucieux du travail bien fait. L'excellence ne paie plus dans nos pays. C'est du passé, seul compte l'instant présent ainsi que les avantages en espèces qu'il implique. L'agent est plus pressé d'en finir avec sa tâche par les moyens les plus rapides, dans les délais les plus brefs pourvu que les espèces sonnantes tombent trébuchantes et alléchantes. Servir le plus de monde possible et encaisser sa quote-part plutôt que de prendre le temps nécessaire et adéquat pour remplir sa besogne et satisfaire sa clientèle. Au résultat, le document est bâclé, monnayé sans qu'aucune précaution ne soit prise. Qui paie? Pas l'agent qui s'empressera de répliquer que le tenant du passeport est tenu de vérifier la correction du formulaire. Vrai aussi. Mais c'est oublier que le bénéficiaire du document ne dispose d'aucun moyen de contrôle sur la chaîne compliquée qui va du bureau des formulaires à l'impression. Souvent, dans ce cas, le dossier est à refaire: formulaire, photos biométriques, empreintes, frais de ceci et cela, etc. Donc nouveau voyage au centre autorisé d'établissement de ces précieux documents avec tout ce que cela comporte d'inconvenient et de frustrant. Même encore, rien ne garantit que la copie suivante sera la bonne. Un ami kenyan a dû inclure ces erreurs qui faussent à la fois son identité et ses détails, autrement il serait sommé d'annuler un voyage prévu de longue date. Quitte à faire corriger ledit passeport plus tard sans réclamer ni dommages ni intérêts. Telles sont les conditions dans lesquelles nous évoluons.
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