Le coronavirus existe. Il a causé et continue de causer des morts par milliers ou par centaines de milliers à travers le monde. Les statistiques sont effarantes. Il s'est créé une terrible psychose autour de ce virus à tel point que l'on ne sait plus ce qui est vrai ni ce qui est irréel. Information et désinformation fonctionnent à la même allure. La psychose est telle qu'on ne sait plus que croire. On frole la dépression mentale et collective. Affaire de gros sous pour certains, imposture ou arnaque pour d'autres, la population mondiale est bombardée tous les jours par des informations contradictoires à propos du coronavirus. Les vaccins sont désormais disponibles, mais pas encore accessibles à tout le monde. Mais il reste beaucoup de questions sans réponses.
Cette maladie se soigne et se guérit quoiqu'elle soit fatale lorsque décelée trop tard pour des personnes âgées. Des amis qui en ont souffert m'en ont fait des témoignages ahurissants. Deux se sont soignés eux-mêmes sans même aller à l'hôpital parce qu'ils pratiquent la médecine traditionnelle de chez nous. Mais là n'est pas le vrai problème selon moi. Cette maladie qui à ce jour a tué plus de 500 milles personnes aux Etats-Unis, n'en a proportionnellement tué que très peu en Afrique, où elle est soignée apparemment sans difficulté. Affaire de gros sous, la lutte commerciale est acharnée. Le pharmacien congolais Etienne Batangu qui a inventé le manacovid vient de mourir; on soupçonne qu'il a été éliminé par les puissants lobbies pharmaceutiques. Le Dr Muyembe annonce en RDC des centaines de guérisons du coronavirus, mais on ne se demande jamais avec quels produits ces personnes sont soignées. Cette question est éludée au profit du vaccin. Si la maladie est guérissable, pourquoi imposer au monde entier la vaccination? La malaria tue plus de personnes que le coronavirus. A-t-on jamais demandé aux étrangers qui se rendent en Afrique une quelconque prévention contre la malaria? Certains pays africains résistent à cet ordre universel de vacciner leurs populations. La Tanzanie qui refuse d'importer les vaccins est menacée de sanctions par l'OMS. Quoiqu'elle pose des conditions avant de procéder à la vaccination, elle finira assurément par céder aux pressions des puissances de ce monde. La polémique est à son comble.
Les Africains semblent imiter ce qui se fait chez leurs anciens colonisateurs. Nos leaders, bons élèves de leurs maîtres au cas où ils ne seraient corrompus, ne jurent que par la vaccination afin de recevoir l'assistance technique et médicale de l'OMS sous forme de dons. Ils n'en possèdent ni la science, ni la maîtrise technique. Ils se contentent de suivre l'Occident. Manquant de vision face à ce fléau, les Africains s'imposent des confinements, ferment les écoles pendant qu'ils laissent fonctionner églises, marchés, bars et restaurants. Tout leur est dicté de l'extérieur pour faire face à la pandémie. La psychose atteint le comble face à ces contradictions viscérales. On ne sait plus où l'on va. La pandémie du coronavirus comme toute crise profite à quelqu'un. Et ce quelqu'un est connu.
Il est temps que les Africains cessent de jouer aux férus consommateurs des sciences et produits importés. Malheureusement ils n'investissent pas dans la recherche. Et les peu de chercheurs qui avec des moyens limités essaient de se hisser au-dessus de la mêlée sont découragés, muselés, voire tués pour défendre l'hégémonie occidentale, chinoise et indienne, sur ces domaines réservés. Aucune crédit n'est accordé aux recherches et découvertes de nos propres savants. Aussi pénible et décevant que cela puisse paraître, les Africains ne se valorisent et ne s'apprécient dans aucun domaine.
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