Il est minuit passé. J'ai tenu à être éveillé d'un bout à l'autre de ce jour mémorable. En 1987, la courbe de la vie était montante, j'entrais dans la vie. Trente années plus tard la courbe a changé de cours, elle penche vers la mort avec ce que cela implique. On commence à faire le bilan de sa vie, on cogite sur l'incertitude de l'avenir, on se croit peut-être encore jeune alors que le temps assume son rôle de thermomètre de la vie. Certains vous diront qu'on commence vraiment à vivre à cet âge ou à la retraite. C'est selon. Je ne me pose aucune de ces questions, je vis au jour le jour. Je pense beaucoup à mes congénères, mes compagnons et amies de lutte. Je me suis reconnecté avec beaucoup au cours des dernières années, grâce parfois à la magie des médias. J'aime bien Facebook contrairement à beaucoup de personnes qui le détestent pour leurs propres raisons. Je n'avale pas tout ce qui est présenté; j'estime que le sens critique est essentiel chez toute personne sensée.
Dès 0 heure le 29, j'ai inauguré la célébration de l'événement. La première personne à m'exprimer des voeux, c'était ma nièce Tatiana Mawana. Beau texte, inspiré et bien à propos. Elle s'y est prise dès minuit, heures de Kinshasa. Merci. J'ai diffusé une photo de moi sur Whatsapp à quelques correspondants intimes pour les alerter de l'anniversaire. Ensuite, j'ai écrit et mis en ordre les deux articles précédents. Puis, j'ai relu et réédité un article à soumettre aujourd'hui pour les actes du colloque de Dakar consacré au cinquantenaire du Festival de 1966. Le temps de réagir à quelques coucous-réponses à ma photo, je me suis recouché car il fallait conduire Madeleine au ballet et Claver à sa leçon de piano. Le petit dejeuner s'est bien entendu arrosé au reste du champagne de la nuit. Cette fois, c'est Donat Mosimi et sa famille qui me feront l'honneur des voeux. A 8 heures, j'ai raté un rendez-vous Skype avec Traudl Schmitt. Voici ce qu'elle a écrit: "Wie könnte ich Dich vergessen an Deinem Geburtstag!!! Ich habe es auch schon mal probiert, aber Du warst nicht da und jetzt war ich beschäftigt, usw." Les téléphones ont sonné plusieurs fois dans la journée. Whatsapp et Imo ont fait le reste. J'ai évité d'utiliser Facebook à cet effet.
9h10 - Ballet au Louise Woodvine Dance Academy. 11h00 - Piano au Notes of Praise où j'ai demandé que mon nom soit enfin corrigé: Kahivdi. En chemin j'ai appris aux mapasa un "Gloire à Dieu le Père Tout-Puissant, qui a fait le ciel et l'univers" une mélodie Spiritual que nous chantions à Kalonda. Ils l'ont vite capté et exécuté. 11h10-11.40 Natation à la plage de Batts Rock avec Chrystelle. Comme cette natation a été imprévue, je ne disposais pas de la totalité de mon trousseau de toilette. J'ai donc dû faire un crochet à mon bureau avant d'aller reprendre Claver à Notes of Praise. Ayant activé Mobile Data sur mon portable, j'ai pu être joint par plusieurs personnes. Certaines n'ont pas eu la chance de m'atteindre, mais je les remercie de tout coeur. Retour à la maison autour de 13 heures. Le temps de s'apprêter pour recevoir trois familles - les Boamah, les Hope, les Diagne, et Mobola. Prof. Nlandu Mamingi étant à Trinidad s'est excusé au nom de sa famille. We will catch up. Nous étions donc au nombre de 16 pour cette belle réception familiale.
La différence est claire avec 1987. Le gâteau d'anniversaire a été offert par Sangene Diagne. Le Champagne et le vin sont venus de France et d'Angleterre. Ambiance très famille: les enfants ont beaucoup joué. Claver Jr a entonné le Happy Birthday sur son clavier. Bougies éteintes, gâteau consommé, et Kabondo bu (Je pense à Boubou). Il était 20 heures passées lorsque les derniers visiteurs ont démarré leurs voitures. Merci à tout le monde d'être venu, merci surtout à Mama Mapasa et aux Mapasa pour s'être dépassés en ce jour. Merci à toutes les personnes famille, ami(e)s et connaissances qui ont pensé à moi en ce jour. Il est déjà 1h55 maintenant que je finis cette entrée.
Ad multos annos! Deo gratias!
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