1er avril 2017. C'est toujours doux et agréable de retourner chez soi après un séjour relativement court à l'étranger. Parti dimanche pour Trinidad, je suis revenu à mes pénates barbadiennes ce matin. Tout a commencé par une fausse note. Réveil mal réglé sur ma tablette qui est en avance d'une heure depuis que je l'ai acquise. Lorsque je me présente à la réception de l'hôtel, c'est pour m'entendre que j'y suis en avance. Quelle déception alors que je me suis pressé, ai pratiquement bâclé mon bain pour être à l'heure. Soit. Retardant ainsi mon check out, je retourne dans ma chambre où je me fais une tasse de café sans sucre et lait. J'ouvre mon ordinateur pour m'occuper, mais je n'ai pas tellement envie. Je m'allonge sur le lit, mais ce n'est pas vraiment ce que je veux. Je rallonge le bas du fauteuil pour me sentir plus à l'aise, mais c'est peine perdue. Impossible de méditer ni de rassembler mes idées. Impossible de me concentrer sur quoi que ce soit. Je m'ennuie... alors à mourir. J'allume la télévision, mais je crains de déranger les voisins de palier. Une solution pointe à l'horizon. Répondre aux whatsapp et messages reçus. Le téléphone sonne, le taximan se trouve déjà à la porte de l'hôtel. Il est 5h30 lorsque je quitte l'University Inn. Moins de quinze après, nous sommes à l'aéroport. Je remercie Sam, le chauffeur ultra-ponctuel de St Augustine. La queue est relativement longue pour que je prenne quelques libertés. Au guichet de Caribbean Airlines, tout se passe sans faute. Au départ de la Barbade, sur le vol BW 413, on m'a attribué le siège 13B, et on est parti de la sortie 13. Aujourd'hui, au départ de Piarco sur le vol BW 412, on m'a attribué le siège numéro 12B corridor, quoique je me sois assis à la fenêtre croyant qu'elle n'était pas occupée. Une pluie abondante a fait qu'un bus soit affecté à nous transporter à l'avion sur une distance de moins de 200m. Ce qui a justifié que d'autres passagers soient arrivés un peu plus tard. Je dois reconnaître la ponctualité de Caribbean Airlines. Au départ comme au retour, tout a marché au coup de l'horloge malgré le brouillard occasionné par la pluie.
Dans l'aérogare de BGI, je re-salue une collègue de Cave Hill, accompagnée d'un autre collègue de Cave Hill. Je les connais depuis plusieurs années... mais à des titres séparés. Aujourd'hui, ils m' apprennent qu'ils sont femme et mari. Ils ont toujours été mariés, mais ce n'est qu'aujourd'hui que je le sais au hasard d'une rencontre fortuite. Comme le monde est petit, et surprenant.
Une fois sorti, je m'amène vers le parking où je retrouve ma vieille caracasse allemande. Je reconnecte la batterie, elle marche parfaitement. Je suis surpris par le prix du stationnement: 77 BDS, soit 38 USD. Cool que je dis, car je m'attendais au double. Le trafic est relativement fluide, mais pas assez pour que je rejoigne Apes Hill avant 10h30, l'heure où Claver Jr est supposé aller à son cours de musique hebdomadaire. Je m'arrête à la station Warrens pour m'en quérir de la situation à la maison. Comme ils doivent finalement tous partir de la maison, je prends le loisir d'aller voir notre hutte en construction sise Prior Park. Un détour révélateur car je me rends compte de l'avancement des travaux. Dès que j'arrive à la maison, je retrouve la douceur de mon logis, la saveur de la cuisine où je me sers de ce que je vois: des beignets, du poisson, un fond de rosé que j'achève. Un repas atypique mais qui soulage ma faim. Une heure et demi plus tard, je suis réveillé par les enfants et leur maman. Retrouvailles familiales, relation de récits réciproquement vécus pendant la séparation, présentation de cadeaux venus de TNT, rires, surprises, questions-réponses sur tout et rien, etc. La boucle est bouclée. Je suis de retour à Bim.
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