Oui, nous le sommes. Le roi Makoko avait signé un traité d'amitié avec les Français alors qu'en réalité il acceptait pacifiquement que lui et son peuple soient colonisés par les nouveaux venus. Le vieux Djigui renonça à apprendre le français parce qu'une fois transposée en malinké, cette langue débitait des insanités insupportables à ses oreilles. De l'histoire à la fiction, nous avons affaire à un seul et même problème de soumission à l'ordre du maître venu d'Outre-Mer. "On nous a accordé l'indépendance sans nous apprendre la gestion du pays. Il aurait fallu pour cela attendre trente ans."
Aux yeux de certains cela serait la cause de tous les maux dont souffre l'Afrique aujourd'hui. Erreur! L'Afrique demeure victime d'un manque de leadership et d'une flagrante immaturité politique. Dans sa vision, Marien Ngouabi avait un beau slogan: "Tout pour le Peuple / Rien que pour le Peuple". On ne l'a pas cru et on l'a assassiné froidement. C'est ce qu'enseigne l'histoire.
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