Le Kasaï est en ébullition avec les afreux massacres attribués au groupe Kamwina Nsapu. Je n'y comprends pas grand chose. Pour moi le sang congolais est sacré. Je m'insurge contre toute personne morale ou immorale, toute institution et tout groupe, qui versent le sang de mes frères et soeurs quelle qu'en soit la raison.
La femme d'un administrateur de territoire décapitée! Quelle barbarie? Dans quel Congo sommes-nous? Cette pauvre femme innocente, qui n'a eu que le malheur d'être l'épouse d'un homme politique, paie le prix fort pour des luttes politiques vis-à-vis desquelles elle n'est pas du tout partie prenante. Qu'a-t-elle fait pour mériter un tel sort? Des agents de l'ONU décapités également, une Suedoise Zaida Catalan et un Américain Mr. Sharp. Les a-t-on éliminés parce qu'ils auraient découvert la poule aux oeufs d'or? Des centaines d'innocents, surtout des jeunes, tués parce qu'ils habitent Kananga ou sont soupçonnés d'appartenir à la bande à Kamwina Nsapu. Ces nouvelles choquantes ne peuvent pas venir de mon pays, et pourtant c'est vrai? Le spectacle que présente mon Congo est odieux, putréfiant et macabre. L'impensable se passe sous nos yeux sans que nous ayons la force d'y répondre, sans que nous élevions notre voix. C'est lâche, irresponsable et complice. Sans le vouloir, pour n'avoir rien fait qui puisse empêcher que le sang coule, pour nous être tus devant ces horribles tueries et massacres, par notre silence, nous avons tous des mains homicides. Tous, pas seulement nos autorités, mais aussi tous les hommes et femmes de bonne volonté de notre pays.
Tout ce que l'on peut penser de plus éxécrable et de plus cruel se passe chez nous, sous nos yeux. Des morts connues et inconnues. Des victimes anonymes jetées dans des fosses communes. Nous excellons dans l'insaine soif du sang innocent. Des cadavres jetés aux chiens dans les rues de... ou dans les fleuves et rivières de notre pays? Où sommes-nous et pourquoi sommes-nous soumis à un tel sort sans que des voix s'élèvent pour dénoncer ces atroces crimes qui nous font plus honte qu'honneur. Ces crimes qui nous terrorisent et nous ôtent la voix. Le comble de l'inhumanité. Ich bin sprachloss, speechless, muet. Mongongo ekangami. Ndinga ke basika diake ve.
Kikhoku kia khwati ha lembi!
La femme d'un administrateur de territoire décapitée! Quelle barbarie? Dans quel Congo sommes-nous? Cette pauvre femme innocente, qui n'a eu que le malheur d'être l'épouse d'un homme politique, paie le prix fort pour des luttes politiques vis-à-vis desquelles elle n'est pas du tout partie prenante. Qu'a-t-elle fait pour mériter un tel sort? Des agents de l'ONU décapités également, une Suedoise Zaida Catalan et un Américain Mr. Sharp. Les a-t-on éliminés parce qu'ils auraient découvert la poule aux oeufs d'or? Des centaines d'innocents, surtout des jeunes, tués parce qu'ils habitent Kananga ou sont soupçonnés d'appartenir à la bande à Kamwina Nsapu. Ces nouvelles choquantes ne peuvent pas venir de mon pays, et pourtant c'est vrai? Le spectacle que présente mon Congo est odieux, putréfiant et macabre. L'impensable se passe sous nos yeux sans que nous ayons la force d'y répondre, sans que nous élevions notre voix. C'est lâche, irresponsable et complice. Sans le vouloir, pour n'avoir rien fait qui puisse empêcher que le sang coule, pour nous être tus devant ces horribles tueries et massacres, par notre silence, nous avons tous des mains homicides. Tous, pas seulement nos autorités, mais aussi tous les hommes et femmes de bonne volonté de notre pays.
Tout ce que l'on peut penser de plus éxécrable et de plus cruel se passe chez nous, sous nos yeux. Des morts connues et inconnues. Des victimes anonymes jetées dans des fosses communes. Nous excellons dans l'insaine soif du sang innocent. Des cadavres jetés aux chiens dans les rues de... ou dans les fleuves et rivières de notre pays? Où sommes-nous et pourquoi sommes-nous soumis à un tel sort sans que des voix s'élèvent pour dénoncer ces atroces crimes qui nous font plus honte qu'honneur. Ces crimes qui nous terrorisent et nous ôtent la voix. Le comble de l'inhumanité. Ich bin sprachloss, speechless, muet. Mongongo ekangami. Ndinga ke basika diake ve.
Kikhoku kia khwati ha lembi!
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